jeudi 28 juin 2018

Poulet rôti et sa purée de pommes de terre (300 g) Carrefour "Les Brasseries"

On retourne sans le secteur des plus belles pochettes-surprises en termes de visuel pas-tout-à-fait contractuel, j'ai nommé les plats préparés du rayon épicerie, avec opercule opaque. Mes préférés quand je suis d'humeur à jouer au jeu des 7 erreurs.

Direction un plat qui s'annonce peu calorique (314 kcal pour la portion), et beau comme un camion selon l'idéal de Carrefour.

 



Zyeutez-moi ce détail des beaux morceaux de filet de poulet, avec cette purée bien ferme qu'on en dirait de l'écrasée fourchette...




On est d'accord qu'on sait tous que le brin de persil (qui accompagne également la terrine Sheba de votre chat, comme chacun sait) et la fumée ne sont pas contractuels, mais tout de même, ça vend du rêve.



Allez, on passe ça 2 minutes au micro-ondes et là... paf !



Je vous avoue, j'ai même renoncé à mon habituelle assiette de présentation, tant j'en suis restée déprimée.


Prenons les choses dans l'ordre :


Le poulet et sa sauce onctueuse : quelques lambeaux nageant dans une sauce trop liquide essentiellement constituée d'yeux de graisse. Je précise qu'au goût, pour identifier du poulet, il faut avoir de l'imagination. Vous me diriez bœuf que j'aurais un doute suffisant.



Et l'appétissante purée maison proposée sur l'emballage : livrée en parpaing, palette de 250. Vous vous souvenez du bloc de riz du colin et son riz safrané ? Eh bien là c'est encore plus beau. Et ça baigne en plus dans un fond de liquide non identifiable (qui n'est pas de la sauce du poulet, je le précise).


Après manipulation durant une bonne trentaine de seconde, vous avez ça, certes mieux réparti mais toujours pas plus visuellement approchant. Et pourtant je vous assure que c'est ce que j'ai obtenu de plus séant. Au goût, inutile de préciser que c'est du niveau cantine, strictement pas un poil de plus.




Très sincèrement, vous avoir épargné l'assiette de présentation relève de la miséricorde.

Sans être abominablement mauvais, c'est tout ce qu'il y a de plus industriel, et évidemment salé. Un ratage qui offre pour seul avantage d'être fort peu cher (2 euros de mémoire, il me semble), mais qu'on peut aisément remplacer par meilleur au même tarif. Et tudieu ce que c'est moche.


Pas de miracle dans la nutrition : c'est peu calorique certes, mais pour le reste je pencherais pour un attentat avéré à l'équilibre.




Ils sont sympa, ils vous indiquent quand même que c'est déjà salé. Juste au cas où vous voudriez challenger le 50 % de sel en un plat...

mercredi 6 juin 2018

Gyoza Mandu dorés aux fruits de mer épicés (280 g) La Maison de Corée

Après une (trop) longue attente (je sais que vous n'en dormiez plus), le dernier membre de la trilogie des bouchées coréennes. Terminant le triptyque commencé par la version aux crevettes et celle aux champignons et légumes, restant toujours dans le végétarien : les raviolis aux fruits de mer. Et dorés s'il vous plaît, ça ne rigole pas dans le luxe.

Question emballage, je n'y reviens pas, on ne sort pas du style sur l'extérieur. Et je n'ai définitivement rien compris à ces chiffres.





Quelques particularités tout de même pour cette déclinaison :
- cuisson très recommandée à la poêle (ce que je fis), et micro-ondes à coller aux oubliettes
- un conditionnement plus important (12 pièces vs 9, 280 g vs 200 g)
- et une présentation en vrac cette fois (disons moins en ordre)





Livrée avec deux petits sachets de sauce spéciale, qui, malgré une taille qui laisse craindre l'insuffisance, sont en réalité impeccablement dosés.




Dans l'assiette, toujours rien à reprocher : plus conforme au visuel, c'est de l'impression 3D, et encore.




Ne vous fiez pas à la taille de l'assiette, c'est la version "dessert" de l'habituelle, donc bien plus petite. Néanmoins, les raviolis sont un peu plus dodus que leurs confrères à la vapeur.


Dans le détail, toujours un pliage aussi propre :




Une fois passée l’épreuve de la cuisson (je vous conseille d'aller au-delà des 3 minutes, en couvrant votre poêle et en retournant régulièrement), on a ça :




Ils sont donc bien dorés, comme promis. La brillance est ici liée au fait que j'avais mis un tout petit peu de matière grasse par sécurité (parce qu'un ravioli qui se déchire, c'est moyen visuellement). Vu le résultat final, je pense que je pouvais m'en passer, ils en rendent assez eux-mêmes.


En ton-sur-ton (version je vous présente ma table de salon et mon éclairage nocturne...)



Vous concluez donc sans mon aide : que pouic à reprocher visuellement. Bon, dedans, c'est autre chose.


Sans la sauce d'accompagnement


Je vous vois, d'un coup, avec un effet de déjà-vu insistant... Ou partis en quête des crevettes et autres calamars annoncés (BTW ce n'est pas ce que j'appelle au sens strict des fruits de mer, mais passons). Cherchez pas.


C'est pire quand vous ajoutez la sauce (et que c'est flou, mais ça c'est mon grand âge...)



Grosso modo, en bouche, c'est plutôt un goût de purée de légume, soja et vermicelles, avec une sauce cette fois plus acide que pimentée. Bref, c'est aux fruits de mers autant que ça pourrait être au colin ou au poulet. Et c'est épicé de façon très modérée (enfin, pour une personne habituée s'entend).

Conclusion : comme les autres, c'est joli, c'est visuellement conforme, mais c'est gustativement passable. Palme à celui-ci, qui malgré une pâte (encore une fois) très bonne, est le plus décevant de la série (ou alors j'en attendais trop, ce qui est fort possible).


On termine par la nutrition (et je vous précise que les 5 que j'avais pris font déjà une bonne portion, je pense que 4, donc 70 g, suffisent amplement).




Évidemment ça explose le sel (même sans la sauce, c'est vous dire), mais pour le reste ça donne presque bonne conscience.