mardi 22 mai 2018

Colin d'Alaska sauce citron et son riz safrané (300 g) Toque du Chef

Avant d'en finir avec le triptyque des raviolis coréens (je sais, le suspense est insoutenable), un détour par un plat tout fait du rayon épicerie de chez LIDL. Il est assez rare que je prenne ces produits chez eux, mais là j'ai voulu tenter, attirée par la recette (en fermant les yeux sur certains ingrédients et additifs, mais pas pire que la moyenne, loin de là).


On vous promets donc ceci, prêt en 2 min et 30 s.



Visuellement, c'est frais, riche en légumes, équilibré, peu calorique, et regardez-moi ce poisson tout juste pêché dans le Pacifique Nord-Est (zone FAO n°67, je vous dis qu'on est des intimes, lui et moi, il m'a raconté sa vie) :




C'est beau hein ? Je vous propose de voir ça, sans l'opercule, après réchauffage.




Vous le sentez moins, hein, tout de suite ? Et portez un regard attentif à ce superbe bloc de riz qui se décolle tel un parpaing du bord de l'assiette (en bas à droite). Je suis méchante, le riz ça colle toujours un peu...
Vous notez le "raccord Alaska", avec cet océan de sauce qui rappelle sans conteste à ce pauvre pavé son milieu naturel...

Bref, dressé ça vous donne ça



Je pense que je vais tenter de vous trouver des assiette creuses transparentes pour la prochaine fois que je vous montre un plat en sauce. Pour que vous voyiez mieux la déferlante liquide... Bref, il y a bien de la carotte et du champignon, on voit un pavé de poisson, une sauce (couleur citron très foncé, mais qui se voit VRAIMENT très bien) et... eh ben du gras bien épaissi.



Je pense que "L'île du bout du monde" serait une belle métaphore de cette pauvre tranche de colin.


Étant donné que je vais au bout des choses, je vous précise que ladite sauce a tous les vices : non contente de cristalliser tout ce qui est gras, épaissi et salé, elle vous fiche en l'air le plat. Le riz pris séparément est très bon et léger, le poisson s'en sort honorablement, et les légumes aussi, y compris dans la texture restée croquante des carottes. Seulement voilà, la vengeance de la sauce tueuse du plat de la cantine/de tout plat préparé (qui a autant vu le citron que ma dernière bolognaise) ne fait pas de quartier. Elle éparpille façon puzzle.


En gros, que ce soit visuellement ou gustativement, il n'y a que le riz à sauver de l'ensemble, ce qui n'était quand même pas le plus complexe...


Côté nutrition, le plat annonce seulement 273 kcal/portion, ce qui est raisonnable, mais pas nécessairement bien réparties dans les apports.



mardi 8 mai 2018

Gyoza Mandu aux champignons et légumes (200 g) La Maison de Corée

Le deuxième volet de la trilogie asiatique, après la version aux crevettes, cette fois dans la veine végétarienne. Toujours la même promesse de naturel et de très peu de sel, et bien sûr un visuel haut de gamme.




Ne me demandez toujours pas ce que signifie le "1" en bas, ma réflexion n'a pas progressé depuis la dernière fois.

Et pour une fois, n'accusez pas ma nullité photographique, l'océan de fumée sur emballage c'est eux, pas moi !

Cette fois que je vous ai pris le sachet plastique en plus, dans un ton sur ton dont j'ai le secret :




Donc vous "tirez ici" (miracle, cette ouverture facile marche très bien, je ne m'en remets pas...), pour retrouver vos 9 candidats rangés dans leurs alvéoles. Vous notez que certains ont une forme quelque peu erratique, mais c'est toujours aussi propre dans l'ensemble.




Là, ni une ni deux, je n'ai pas rajouté d'eau, j'ai collé la barquette dans le micro-ondes directement (je vous conseille de rajouter une cloche) pour 3 minutes (un peu plus que préconisé je l'admets, mais il faut ça). Et hop, sur l'assiette :




Rien à redire, c'est toujours aussi proche du visuel (encore une fois en n'utilisant même pas un panier vapeur). En détail, ça vous donne ça (avec la "sauce spéciale", toujours aussi pimentée, j'aime mieux vous prévenir, mais qui convient mieux à cette recette qu'aux raviolis à la crevette) :




(Oui, alors là vous pouvez accuser mes talents de photographe, encore que foirer une mise au point de cette manière relève de l'art).

Et à l'intérieur, c'est ça :




C'est donc frais et très correct sur tous les plans, en tout cas visuels. Parce que sur le plan gustatif, on est quand même très loin d'un espoir de saveur champignon. Les herbes certes, bien relevées certes, les légumes oui, les vermicelles sans conteste, mais les champignons noirs, que pouic en bouche. Bref ,c'est beau et c'est bon, mais c'est pas tellement aux champignons. On ne peut pas tout avoir, dit-on.


Question apports nutritionnels, toujours sur 100 g, donc 4,5 gyozas, donc pas grand-chose quand même en quantité, c'est déjà pas mal. Pour un produit qui se dit végétarien, donc supposé "healthy" (dans l'esprit du consommateur), c'est pas mal côté protéines, et si vous comparez, vous verrez que c'est plus riche que la version crevettes. Seul différence : le sel, ici nettement moindre. Mais on rappelle que le calcul est fait sans la sauce (on se demande bien pourquoi, même si, comme tout le monde vous le dira, le  sel de la sauce soja est meilleur que les autres).



mercredi 2 mai 2018

Spinach Puffs (1 kg) Eridanous

Vous avez traduit, bilingues que vous êtes, "bouchées aux épinards". Un produit surgelé issu de la campagne grecque de LIDL. Ce type de campagne est capable, quel que que soit la culture /le pays choisi, du meilleur comme du pire. Ici je vous le dis pour casser le suspense : c'est du côté du meilleur.

Au programme donc, des petits coussins feuilletés garnis d’épinards, de fromage (à dominante chèvre/brebis) et de poireaux. Avec des vraies feuilles d'épinards et un feuilletage XXL :







Le paquets est supposé contenir en gros 11 "portions" de 3 puffs. Soit, de tête, environ 33 coussinets (n'applaudissez pas, merci). Je vous avoue que je n'avais pas regardé avant, du coup j'ai entamé par un plat de 4.




Je ne vous présente plus mon assiette, vous êtes de la maison, maintenant. Honnêtement, vu comme ça, on se dit que ça ne va pas faire beaucoup, et surtout que le résultat sera loin du compte en visuel. Néanmoins, il faut admirer la régularité du pliage et de la soudure, c'est propre, sans casse, ça fait plaisir.





À cet instant précis où votre four est préchauffé (on va y revenir, parce que je fais aussi dans les conseils de cuisson), vous savez, en habitués de ce type de choses, que la cuisson peut à tout instant virer à l'explosion (que ceux qui n'ont jamais fait éclater un bâtonnet de mozza pané se manifestent).  Ce qui ne manque pas d'arriver, malgré les précautions indiquées plus bas :




Tous ont cuit dans le même four, et durant le même temps. Vous voyez donc que le niveau de foirade est aléatoire. Bref, ici, cela a été à 200 °C (et non 250 comme indiqué) durant 12 minutes (et non 20 à 25 comme conseillé). Et le tout en ayant un œil dessus. Pour moi, avec l'habituelle Purifry, ouverture toutes les 5 minutes environ.

Bref, pour les plus réussis, on obtient ça :




Reconnaissez que c'est joli, et proche du visuel. Mieux encore, à l'intérieur, ce sont vraiment des épinards en branche (je vous conseille d'aimer ça, car la saveur ne fait pas semblant pour une fois, sur cette gamme, entendons-nous, surtout relevée par le poireau et le fromage de chèvre).




C'est mignon comme tout, même si on l'ouvre. Et le feuilletage est aussi XXL que promis.




Alors certes sa composition, à base de margarine à l'huile de palme, prendrait un carton rouge, mais il faut rendre à César ce qui est à César : c'est finalement assez peu gras en bouche (sur les doigts c'est un autre problème) et très bon.

En gros, en termes de visuel contractuel, on serait de mauvaise foi de leur reprocher quelque chose.

Je vous confirme au passage après dégustation que trois bouchées c'est déjà bien, car si l'équilibre des goûts y est, la pâte cale tout de même l'estomac.


Un petit détour par la nutrition pour finir (et vous dissuader de vous en gaver...)




Sans surprise, c'est dodu en gras (et pas le bon...) et en sel (alors que, curieusement, au goût, ce n'est pas très salé). Bref, à éviter de prendre en guise de simple apéritif !