lundi 29 mars 2021

Rôti de porc Gratin dauphinois (300 g) La cuisine d'Océane

 Amis des naufrages, bonjour.

Nous revoici sur le chemin du triptyque océanique de la cuisine du même nom. Cette fois, on part sur du porc accompagné de gratin dauphinois. Normalement pas le plus compliqué à réaliser en plat préparé au rayon épicerie, même si, évidemment, pour le gratin on a des doutes.


On vous le présente donc ainsi


C'est beau, hein ? Belle tranche de viande, gratin bien doré, emmental râpé bien visible, élégante feuille verte (bon, là, on ne se fait pas d'illusion)...


Je vous le propose avant ouverture



Que vous n'alliez pas me dire que j'ai abusé de la date de péremption ou que c'est un produit ancien qui a été revu depuis (je vous connais, vous seriez prêts à chipoter).


Je suis donc la préparation à la lettre (désolée, je m'y suis reprise à 3 fois, mais c'est toujours flou...)



J'ai pris le micro-ondes, comme toujours dans ces cas-là, et, avant de regarder en-dessous, soyez rassurés : "L'aspect figé du plat à l'ouverture disparaîtra après réchauffage". On se sent tout de suite mieux.


Je désopercule donc partiellement, et tombe là-dessus



Bon, on vous dit que réchauffé ça ira mieux. Mais le rôti, là, je le trouve un peu étrange...


Direction le four, et illico sur l'assiette (encore dans sa barquette)


Vous notez qu'on a retrouvé la tranche de porc annoncée sur l'emballage. Enfin, un truc qui ressemble à ça, de loin, la nuit, par temps couvert. Sur le moment, je me dis : tiens, le gratin n'est pas si raté que ça. Bon, on n'est pas sur du rôti haut de gamme, c'est servi en deux morceaux, l'un des deux étant tellement gras qu'il reste à peine de viande, mais ils sont là.



N'écoutant que mon courage, je tente de vous le dresser en assiette (il faut toujours faire effort sur les visuels). Grave erreur pour tenter de sauver le visuel de présentation...



Certes je n'attendais pas grand-chose, mais je suis tout de même déçue. Du coup, je vous offre ce "rôti de porc" en gros plan



et ce "gratin dauphinois", sous l'angle le moins désavantageux




Je vous assure que j'ai fait effort (en revanche, même si ce n'est pas le sujet, la pauvre victime qui l'a testé pour moi risque de difficilement me le pardonner, c'est tout simplement immangeable selon lui, et pourtant il est tolérant).


Je vous donne tout de même la composition (pour que vous ne reproduisiez pas cela chez vous)




Et la nutrition pour terminer


Et la marque vous affiche très calmement un Nutri-Score B. Certes c'est peu calorique, mais en termes d'équilibre des apports, je suis moins convaincue.


Il ne m'en reste qu'un et, sauf miracle, ce sera le dernier de cette marque...

Pizza aux cèpes Sauce saveur truffe (325 g) Alfredo LIDL

 Dans la gamme des désastres visuels, avant d'en revenir à notre chère Cuisine d'Océane, un petit détour par une pizza. Proposée par une marque générique de LIDL, elle avait osé me faire de l'œil au rayon surgelé. Que voulez-vous, quand on me parle de champignons et de fromage, je ne peux pas résister.


Le rêve proposé



Bon, uniquement ce qui est à droite, hein. À gauche, c'est pour ceux qui n'auraient jamais vu un cèpe, ni un torchon de cuisine. Pour la mozzarella, je dois dire qu'il était bon de préciser qu'il y en a, j'aurais eu comme un doute.


Le rêve ouvert



Je vous promets que je n'ai caché aucun champignon.


Je vous le prouve en gros plan




Je suis le mode de cuisson, soigneusement, en utilisant une plaque spécial pizza, au four sans chaleur tournante, réglé pile à 200° C, tout ça tout ça. Bon, j'ai mis un peu de temps à m'en sortir, parce que ce panachage de langues par étapes est assez pénible.




Et je vous sors ça (je vous confesse avoir prolongé le temps de cuisson, espérant avoir une belle croûte, puis j'ai rendu les armes. Cuite certes, mais je voulais éviter la biscotte absolue).




Mon plat est d'une taille basique. Je pense qu'elle rentre sans problème sur l'assiette que vous voyez toujours passer. Et je vous ai épargné le gros plan sur l'eau de cuisson des champignons qui surnage (il m'a fallu en arriver à l'essuie-tout pour endiguer le désastre.

Alors oui, c'est rond, blanc avec des champignons, et avec de la pâte. Pour le reste, merci, au revoir (parce qu'en plus, c'est... pas bon du tout, sauf la pâte).


Je vous laisse la composition (vous allez voir cette richesse fromagère qui exigeait bien la mozzarella en façade)




Et bien sûr la nutrition



Alors, si on se fonde sur leurs dires, ceci est une portion (pour 325 g, c'est assez logique). Je trouve que cela manque un peu de gras et de sel, non, pour ce qui représente à peine plus d'un tiers des AJR ?


Cette blague s'affiche à 2,99 € (merci à mon indic, qui a plus de mémoire que moi)


Allez, on oublie, j'ai pire juste après.

lundi 15 mars 2021

Pyrex

 Je vous l'avais promise, une petite minute avant de redevenir sérieux. La mention ne pouvait pas être laissée dans sa solitude.



Une offre "fidélité" pour les contenants de la marque sus-citée dans une enseigne de grande distribution (qui sont 4 au lieu de 3). Je vous passe le choix des Post-It pour passer par le frigo ou le congélateur, mais je vous propose quand même ce zoom, des fois que vous auriez l'idée saugrenue de n’utiliser que c'est plats, dans cet ordre, avec les mêmes étiquettes jaunes, durant les 20 prochaines années (voire plus si affinités).




J'avoue que là, c'est haut de gamme dans la mention inutile...


Bon, on retourne à la nourriture la prochaine fois.


Parmentier de canard (300 g) La cuisine d'Océane

 Allez, après le poisson, on en revient à la viande (un peu), avec le début d'une trilogie de la marque La cuisine d'Océane. Pourquoi trois ? Parce que c'était une offre, et que, par les temps qui courent, un sou est un sou. Donc un plat "offert" est un plat "offert".


Bref, on commence par ce parmentier de canard, que je risque de vous démonter et éparpiller façon puzzle... Je vous précise qu'il se situe au rayon épicerie, à savoir donc ni au frais ni en surgelé, des fois que vous ayez un doute.


Voici le rêve vendu (avec le brin de persil carrément photoshopé, voire pompé dans une banque d'images, ce qui est tout à fait magique, je l'admets)




Vous notez, en bas, la précision "effiloché de canard". C'est vrai que, dans ce plat, j'attendais du rôti de porc, du foie gras et de l'oursin, fort logiquement. Je suis ainsi prévenue à l’avance, pour ne pas en laisser tomber ma fourchette, que c'est du canard. Diantre, quelle audace !

Question audace, je me dis surtout que le dressage façon "tout juste sorti de son cercle", je vais pouvoir l'oublier. Mais je reste confiante et suis évidemment à la lettre le conseil de préparation principal (et de feignasse).




Vous pouvez consommer plus de temps et d'énergie, néanmoins...




Je vous montre tout de même l'objet avant cuisson. C'est beau, hein ? On est presque dans le vintage... Mais tant que c'est efficace, c'est l'essentiel.




Une fois réchauffé et ouvert, ce n'est plus tout à fait la même limonade que le visuel, dirons-nous...




Pour le persil, mais on le savait, merci de faire avec les herbes de votre balcon. Y compris pour celui supposé être dans la purée, vous allez voir.



En revanche, pour le "jus" présupposé vaguement sur le visuel, vous êtes servis...



 On est assez proche du fond du fond du tréfond de bouillon (annoncé dans la composition, certes), non ? Mais vous avez des carottes et des oignons, ne vous plaignez pas.



 

Quoi ? Il  y a aussi un peu de canard effiloché, non ? Je vous sens tatillons au fond de la salle, là...

Je vous en mets deux fourchettes, représentatives du ratio (et j'ai été généreuse dans la prise de vue)...




pour le canard



et pour les carottes (qui, pour le coup, ressemblent bien à ce qui vous est promis, on se console comme on peut)

Les deux vous présentant bien ce soyeux persil vert dans cette onctueuses purée.


À noter, hors le visuel : quand je pense qu'il me reste deux variétés à vous exposer, je prends un peu peur, parce que celle-ci est un ratage total en terme de goût.


Bref, on ne s'en va pas sans la nutrition (qui vous affiche un Nutriscore B avec fierté)



Comme souvent, le sel est un peu haut, mais le reste tient la route.


Et rien que pour exercer votre calcul mental, la composition. Celui/Celle qui me calcule 100 % (en considérant que la règle veut qu'on présente les ingrédients par ordre d'importance en pourcentage) veuille bien lever la main...




Je n'ai pas vraiment compris la présence du Porto là-dedans, mais bon...


Allez, avant de prendre en charge le suivant, on va s'offrir une minute d'humour non alimentaire.

jeudi 11 mars 2021

Filet de cabillaud Riz et fondue de poireaux (280 g) Fleury Michon

 Nous étions encore dans la semaine de la pêche responsable quand j'ai "préparé" ça, alors hop, un plat de poisson. Je vous accorde qu'il ne vient pas du poissonnier du coin de la rue, mais sinon c'est un peu moins drôle en comparatif.

Sur cette gamme de la marque, j'avais eu pas mal de bonne expériences en visuels contractuels (je ne sais plus si je vous les avais rapportées, d'ailleurs). On va voir si ce poisson tient le haut du pavé.


Le produit à espérer




Regardez-moi cette sauce qui se tient pile dans l'angle, ces herbes bien en rang, ce filet découpé au laser et ce riz harmonieusement mélangé aux carottes. Le quinoa se fait un peu discret sur le visuel, mais bon...


On décolle le bandeau carton, et hop, la chose sous vide




Bon, il y a de l'idée : la sauce est dans le bon angle, le poisson est au-dessus du reste, les herbes sont (vaguement) en ligne, et on a bien du riz et des carottes. Après, pour en sortir quelque chose de correct qui ressemble au visuel, j'ai des inquiétudes.



Je suis donc procédurièrement la préparation (ça va, c'est à mon niveau)




Et, en sortie de four, je patiente sagement (insérer ici une musique d'attente de votre choix)...





 Visiblement, le riz a bien voulu se cadrer.


Le filet de poisson est nécessairement plus en vrac que prévu. À la fourchette, on obtient ça :








Je cherche encore le quinoa, ayant d'abord pensé qu'il s'agissait en bouche de graines de moutarde, mais ce n'est pas le cas. Bon, c'est relevé, je ne vous le cache pas.


Bilan : j'ai vu mieux en dressage dans cette gamme, mais il faut admettre qu'un filet de poisson est moins stable qu'un filet de poulet, et qu'ils gèrent la fondue de poireaux à la perfection.


Question stabilité, en revanche, on est dans les clous rayon nutrition




Traduction : c'est raisonnable, mais évidemment le sel a tendance à déplafonner le tout.


Gustativement, j'y reviendrai certainement, mais attention, si vous tentez, c'est tout de même épicé.

Question visuel contractuel, vu l'exercice périlleux, c'est bien réussi.


La semaine prochaine sera nettement moins diététique (enfin, visuellement, pour le reste je vous épargne des images de salade verte ou d'endives).



Linguine au saumon et aux épinards sauce citron basilic (300 g) Picard Formule express

Jamais en manque de plats à avaler sur le bureau entre deux corrections de texte (oui, c'est pas bien, je sais), je vous reviens avec Picard et sa gamme "Formule Express".

Je vous en avais fait une trilogie iciici et ici, mais je suis du genre à aller au fond des choses (tant qu'il n'y a ni salsifis, ni fenouil, ni chou de Bruxelles).

Bref, on reste dans les pâtes, toujours avec des épinards (oui, c'est passionnel), et cette fois sauce citron et basilic. Bon, je vous avoue que ce sont ces deux ingrédients qui m'ont tentée, car le saumon cuit, je ne suis pas vraiment fan.


Le produit donc, dans son habituelle barquette (déclinée par nombre d'enseignes, coucou Toupargel)




Bon, c'est visuellement attrayant. On va revenir après sur la composition.


Je vous l'ouvre (j'ai ouvert l'ensemble de la barquette, pour vous montrer le produit, mais j'ai de quoi me débrouiller pour suivre le mode de cuisson, comme d’habitude, soit 5 minutes au micro-ondes)




Vous le sentez très vert, hein ?


Hop, sortie du four (cherchez pas, c'est la même assiette)




Dans un esprit esthétique, je vous mélange le tout...




Vous notez que c'est toujours vraiment vert.


Je vous en propose deux fourchettées




Sans tricher, c'est 50 % d'épinards sans problème. Et, évidemment, votre saumon se montre nettement moins rose (mais bon, c'est le jeu ma pov'Lucette).


Maintenant que vous êtes revenus du visuel, tout à fait honorable, il faut le reconnaître (on est presque au contractuel, ce que je dis rarement), on entre dans le débat : la composition




Non, vous ne rêvez pas : la sauce au citron est l'ingrédient principal. Et pourtant, je puis vous le dire, elle est d'une totale inexistence gustative. Pour les origines du reste, c'est pour le moins folklorique. Ça vient de la planète Terre, merci, au revoir.

Pour "pâtes cuites salées", je cherche encore le sens. Mais je peux vous assurer que le plat est bien salé... et ce n'est pas la nutrition qui dira le contraire




31 %, joli score


Bon, visuellement, on est dans les clous, gustativement, je peine à comprendre comment ces épinards à 9,3 % peuvent occuper autant de place (ce que je ne regrette pas). Et, puisque la sauce est en plus aux abonnés absents, le tout surplombé par ce saumon sec et sursalé, ce sera sans moi la prochaine fois.


On reste au poisson pour le suivant, et ensuite on passe aux produits bien gras (et toujours aussi salés).