lundi 21 janvier 2019

Poulet et riz à l'indienne (280 g) Fleury Michon

Le dernier avant de retourner aux épinards de chez Picard : la version avec du poulet (encore), du riz (toujours), et une saveur indienne.

Cette fois le riz n'est pas "onctueux", mais simplement " à la crème fraîche relevée au curry et lait de coco". C'est toujours aussi joli sur le carton :




Je ne reviens pas sur le mode de préparation, c'est pile le même que celui du poulet à la moutarde et riz, lequel ne vous rappelait pas de mélanger "pour  +  de saveurs".

Bref, on a ça avant passage au four



On voit bien le curry (et donc on se dit en toute logique que, sans mélange, ça risque d'être moins bon...)

Après 2 minutes, je vous avoue que ça sent vraiment le curry



Je vous le mélange et vous en donne une idée en assiette






Bon alors en termes de monochromie, je refus de condamner mon lustre (avec ampoule éco-responsable, bref, le top), c'est, comme attendu avec un plat à l'indienne, très jaune. Même en plan rapproché, le poulet n'a rien de vaguement doré, il est enseveli sous la crème, le lait de coco et les épices.



C'est plus délicat que ses deux compères pour en faire quelque chose de présentable.

Mais il partage avec eux (à quelque % près (oui, "quelque" au singulier, j'y viens)...) le même poulet



Après 4 tentatives, je vous ai extrait cette image, la plus flatteuse et de loin. Alors, dans les autres de la gamme on n'atteignait déjà pas le Nirvana (notez la référence idoine), mais ici c'est... aussi peu visuellement contractuel que bon. Je ne sais à quel moment ça foire entre l'odeur de cuisson et la saveur, mais nécessairement ça dérape (je vous aime bien alors je vous le dis : oubliez ça illico, même ma victime collatérale sur cet essai peine à s'en remettre). Et dans l'assiette, on est tout de même très loin des nuances jaune-orangé promises.


S'il est toujours aussi en salaison, le poulet, cette fois, varie encore en proportion. Oui, m'sieurs, dames, il atteint des sommets !


13,7 %. On ne rigole plus...


En nutrition, c'est à peu près comme ses deux amis, avec toujours une proportion de sel dans la tranche haute :




Allez, je retourne à mes pâtes aux épinards pour la prochaine découverte !

Poulet à la moutarde et riz (280 g) Fleury Michon

Deuxième Pied Nickelé du trio Fleury Michon à base de riz, la version moutarde à l'ancienne.


On commence par les mêmes arguments : c'est "onctueux", avec une touche de graines de moutarde...




Le même mode opératoire que le risotto au poulet et aux cèpes,



mais là on ne vous rappelle pas de mélanger avant dégustation



Pas grave, je suis consciencieuse, je vous le propose juste après sortie du four



et je vous le mélange



Je vous accorde que, de nuit, l'éclairage est moyen, mais c'est tout de même très monochrome.





Les mêmes morceaux de poulet que son compère (enfin presque, attendez, il y a encore mieux que pour son pote), le même riz "crémeux", et... euh... un peu de saveur moutardée.

Vue la plus avantageuse d'un morceau de poulet (qui n'est pas un nuggets, je le précise) 




Ne partez pas, ça va devenir plus drôle. Vous vous souvenez que le poulet du risotto annonçait 13 % de poulet ? Eh bien, ici, pour le (presque) même produit, nous avons...



12 %. Ceux qui se marrent au fond de la salle devront en faire leur plaisir quotidien. Et puis après tout, c'est pas dans le visuel, non ?


Bref, c'est à peu près contractuel (avec toute la retenue que le client connaît), et assez oubliable.


Question nutrition, c'est toujours assez peu calorique, mais encore plus salé...



Restez avec nous, le meilleur est à venir !

Risotto au poulet et aux cèpes (280 g) Fleury Michon

Avant le dernier acte de Picard, je vous pose un lot de 3 plats cuisinés du rayon frais de chez Fleury Michon, tout simplement parce que les éléments visuels sont très proches, et que je ne veux pas vous perdre dans le fil. On va ainsi faire plus court...

Le premier de la triplette, un risotto "onctueux", "relevé au vin blanc"...



Qui sera votre plaisir quotidien. Ou pas, c'est selon... Enfin, là, c'est joli, crémeux, ça passe bien, presque allégé sous l'œil.

Question préparation, on est pointu chez Fleury Michon : on vous explique une première fois,


 et on vous rappelle sur l'emballage de bien mélanger. Des fois que, dans moment d'égarement, vous omettiez cette étape.



Je soulève l'opercule, je micro-onde et, avant mélange (oui, je suis une hérétique), j'obtiens ça



C'est joli, hein ? Attendez, je vous le touille !


Et je vous le mets dans l'assiette


Oui, bon question dressage ce n'est pas très glamour, mais c'est un risotto, hein...

Petit zoom sur le point positif de la chose





C'est onctueux, crémeux et assez vert. On est proche du visuel (j'ai bien dit du visuel...).

Là où ça se complique, c'est pour le poulet...




Vous me voyez venir ? Le visuel de base vous laissait rêver d'un filet ? D'un émincé ? Eh bien vous pouvez oublier. C'est un vague reconstitué. Et tenez-vous bien (j'ai failli en dégringoler de mon tabouret), voici la composition...



Oui, il y a 13% de poulet dans le poulet (si les parenthèses sont placées avec justesse). Au goût, je trouve que c'est même méchant pour le poulet concerné. Bref, ça, pour ne pas être contractuel, ce n'est pas contractuel visuellement.

Moralité ? Eh bien ça fiche en l'air le reste.

Par dépit, et pour vous éviter ce qui risque de ne pas être un plaisir quotidien, je vous laisse la nutrition



Peu calorique certes, mais prévoir de l'eau...

jeudi 17 janvier 2019

Gnocchis au chèvre et aux épinards, sauce tomate (300 g) Picard

Pour l'avant-dernière étape du Tour de Picard, on reste dans le plat individuel, toujours aux épinards et à la sauce tomate, mais cette fois à base de gnocchis, avec du chèvre.

Admirez-moi ça comme c'est beau, en vert-blanc-rouge patriote, pas une feuille d'épinards qui dépasse.



Attendez, ne souriez pas, c'est presque contractuel...

Idem que les ravioli ricotta et épinards, il est ovo-lacto végétariens friendly.

Mode de préparation identique, avec toujours une offre pour les amateurs du four traditionnel :


Non, mon APN n'a pas raté sa mise au point, la première ligne est bien imprimée ainsi. C'est pour vous couper l'appétit.

Petit aperçu avant cuisson


Si ça c'est pas un joli cube chèvre, j'abandonne mon Rubik's Cube

Juste à la sortie du four (vous voyez, je vous disais de ne pas sourire, on y vient), on a pile le visuel contractuel (ou presque)



Je vous entends déjà, esprits chafouins que vous êtes, "Oui, mais ça ne se mange pas ainsi". C'est vrai. Et mélangé, c'est nettement moins sexy. Il n'empêche, cette étape laisse un espoir. Si vous parvenez à transvaser le tout dans une assiette par téléportation. Ou que vous mangez dans la barquette (ce qui n'est pas exclu par le visuel de présentation, puisqu'ils ont eu la finesse de choisir un contenant blanc).

Bref, dans l'espérance d'obtenir quelque chose d'harmonisé en termes de saveurs, je vous mélange le tout


C'est moins contractuel, mais c'est tout de même tricolore...

Et je vous le dépose dans l'assiette



Je vous assure que j'ai essayé de faire au mieux, mais les gnocchis en sauce manquent décidément de tenue correcte exigée.

On ne peut toutefois pas reprocher aux épinards, cette fois, d'être absents (enfin, au moins en visuel et en texture)



Pour résumer, en sortie de four, juste pour contempler la chose, le visuel est le bon. Après, il faut renoncer au glamour. Mais, l'un dans l'autre, on n'est tout de même pas spolié par la suggestion de présentation.

Vous notez la divergence de couleur sur les photos ? On va y revenir avec leurs amis en sachet.


Petit détour par la nutrition, qui est plus douloureuse que celle de ses ami les ravioli :



54 % de sel, mine de rien, même si le plat est conséquent (encore qu'il ne fasse que 300 g), ça interroge. Le chèvre, dira-t-on...

Ravioli ricotta épinard, sauce tomate (300 g) Picard

Suite de la saga Picard (aka "Je suis fainéante"), avec encore une fois un plat individuel. On reste dans le secteur des pâtes, et je vous rappelle que ça ne fait pas grossir (ma balance peut vous le confirmer).

 Un grand classique, les ravioli sauce tomate,



mais ici en version convenant au ovo-lacto végétariens :



Je sens que vous êtes comme moi : ce sera visuellement délicat de retrouver ça. Et ce n'est pas le mode de préparation qui va vous rassurer (pour moi, je crains déjà la pasta tout molle et surcuite, ce que je considère comme relevant des Conventions de Genève).

Préparation express donc (5 minutes, c'est écrit dessus et je vous le respecte soigneusement)



Que la personne qui risque ça au four pendant 35 minutes se dénonce. C'est carrément à La Haye que ce sera jugé...

Bref, petit aperçu avant cuisson



Et après, brut de déballage



Non, ce ne sont pas des lasagnes. Et fait, en mélangeant, on constate que les ravioli sont de belle taille, et donc devaient être rangés de la sorte pour tous rentrer dans la barquette...



Je vous met ça dans l'assiette pour que vous constatiez le volume. C'est très honnête, mais malgré une certaine bonne volonté, j'ai lamentablement échoué à reproduit le visuel (d'ailleurs je me demande d'où sort ce qui paraît ressembler à une sauce aux champignons sur leur visuel).




Dans un souci de visuel-qui-n'est-pas-sur-l'emballage-mais-peut-vous-intéresser, je vous ai éventré les choses (avec un sublime ratage sur la première photo, ne tapez pas) :





Bilan : visuellement, c'est tout de même plutôt pas mal. On est loin de la boîte de conserve aux pâtes informes.

Gustativement, les choses allant souvent de pair, les pâtes restent très fermes, et la sauce tomate est bien relevée d'herbes. Pour la farce ricotta épinard, je cherche encore la saveur épinards, mais elle aussi tient ses promesses. Rien que pour ça, je veux bien leur concéder l'ajout d'une nuance de sauce brunâtre sur l'emballage...

On termine par les apports nutritionnels


C'est salé, hein ? Pour du surgelé, avec ce type de recette, c'est logique. Dommage, car le reste (pour un plat préparé) est assez cohérent.

Je ne vous promets pas que la suivante sera aussi raisonnable.

jeudi 10 janvier 2019

Filet de poulet rôti sauce au paprika Tagliatelles aux légumes cuisinés (300 g) Marie

Entre deux plats de chez Picard, je ressors du placard (entendez de mes archives) un plat du rayon frais de Marie, dans la gamme "Secrets de cuisine". Vous noterez avec bienveillance que j'ai fait effort sur le shooting (vous allez comprendre pourquoi rapidement).

Visuellement, on doit avoir ça :


Oui, c'est le visuel emprunté au site de la marque, parce que j'avais le produit en prix "date courte", et l'étiquette a emporté avec elle une partie de l'image. Et pour rendre compte du visuel contractuel, c'était ballot...

Notez que si j'ai fait bien attention à mon dressage, c'est parce que la marque vous explique comment rendre la chose 4 étoiles...



Comme si on n'y avait pas pensé comme des grands. Mais c'est bien gentil de leur part, on les applaudit bien fort.

Bref, en première intention, on se dit que c'est comme qui dirait pas acquis :



On suit le mode de préparation, simple avant le dressage :





Et je vous offre un gros plan parce que c'est mémorable : les ouverture faciles fonctionnent. C'était bien avant Noël, ce test, sinon j'aurais cru à un miracle...




Je colle ça à 900 W (pour une fois je suis rebelle), et j'obtiens ça.

Je commence par les pâtes (elles sont en dessous dans le dressage), qui me semblent douloureusement grasses



Puis le poulet, dont la sauce est d'un liquide de mauvais aloi



N'écoutant que ma dévotion à la présentation élégante, je me conforme aux ordres et vous propose ça :



Ça vous en bouche un coin, hein ? Non, sérieusement, avec 0 effort (les brins de ciboulette, c'est surcoté) on obtient en gros le visuel de présentation.

Moins élégant, du dessus (pour avoir une idée du volume) :



Et pour vérifier la qualité de la volaille, on éventre le pauvre filet




Visuel conforme : 19/20 (et encore, parce que je  suis nulle en prise de vue).
Pour le goût : euh... les pâtes sont surtout aux tomates séchées et aux herbes (donc bien salées), et avec la sauce au paprika du poulet, cela donne un mélange assez déconcertant (et très salé). Mais c'est au moins sans additifs, et "volaille française".

4,92 € le plat (pour moi 3,69 € en date courte). Correct en tarif (réduit), mais pas à s'en relever la nuit...


Une petit passage par la nutrition ?



Ah oui, en effet, il est bien salé le plat... Avec 21 % des AJR en calories et 33% de sel, il faut se mettre à la salade verte sans sel en accompagnement.