À trouver au rayon frais. Avec un emballage dans les 30 x 10 cm, ne me cherchez pas une molécule. Je précise que "pas une molécule" concerne uniquement le packaging. Le reste, on verra plus tard, une fois plastique et box de réchauffage retirés... Gare à vous : il a intérêt à avoir été conservé à plat autant que possible, sinon vous risquez quelques soucis à la mise en œuvre. Seul bémol pour moi dans la recette : c'est de l’emmental, et je n'en suis vraiment pas amatrice, mais avec le pain, le pastrami et la sauce moutarde, je suis motivée quand même.
Il faut dire qu'on a un merveilleux visuel, avec trous de la tranche de fromage inclus (même après le réchauffage, les premiers trous thermo-résistants), pastrami débordant (avec un pliage de tranches que toi tu peines à dresser avec une aussi belle ondulation dans une assiette de présentation, alors que là direct sorti du micro-ondes c'est une robe Dior), et sauce qui se tient majestueusement, sans dégouliner, même sous les tranches de fromage.
Bref, pour arranger le tout, et au cas où vous auriez du mal à identifier les ingrédients, vous avez droit à une petite illustration façon "éclaté"
C'est pas attentionné ça ?
Ce qui serait plus attentionné, c'est de préciser partout que c'est de la moutarde "à l'ancienne". Alors certes on est supposé le voir sur le visuel de face (on distingue quelques graines), on le devine à l'expérience (et chance pour moi j'aime ça), mais les habitués des fast-foods (hors Royal Deluxe) vont rester perplexes.
Question préparation, on retombe sur cette fameuse méthode "plastique avec".
Vous vous souvenez ? Celle du Kebab au bœuf
Alors certes, sur ce produit, le film plastique me semble de texture légèrement différente, avec un visuel complémentaire "Toastbox®", qui montre bien le plastique encore présent, mais je suis échaudée, je prends zéro risque. Seul le carton ira dans le four.
Et j'en sors (avec 20 secondes de moins que préconisé, mais je suis habituée avec mon four), ceci :
Certes, le pain est contractuel. Pour la sauce et le fromage, même en temps de cuisson réduit, c'est le naufrage attendu. À l'odeur (qui n'est pas dans le contrat visuel, mais on va dire qu'elle est présumée par l'image), la sauce moutarde ne plaisante pas.
Étrangement, le pastrami au drapé digne de la Fashion Week se fait d'une rare discrétion. Dans un souci d'équité avec la part carnée, je vous ouvre l'objet.
Quantitativement, rien à redire, on est dans ce qui est attendu. Mais pour l'esthétique, vous repasserez (enfin, pas à fer trop chaud, le pastrami est déjà bien assez raplati comme ça).
Bon, je vous passe le fait qu'il a fallu tout remettre dans le bon ordre (avec bien sûr de la perte en sauce), pour vous dire que, comme d’habitude, le pain est bon (très léger d'ailleurs), la sauce est très à la moutarde à l'ancienne (je vous conseille d'aimer son arrière-goût, elle ne rigole pas en bouche), et que le fromage pourrait être de la tranche de Vache qui Rit, du "fromage à burger" ou quoi que ce soit de ce type que ce serait pareil : aucun goût d’emmental (je l'ai supporté, c'est vous dire). Pour finir, objet de ma convoitise (déçue) et argument majeur du produit : le pastrami. Ultra compact, il vous renforce les maxillaires et est salé au seuil d'écœurement. Consternation. Puis interrogation : de prime abord, je me suis dit que c'est moi qui mangeait très peu salé, donc que c'était ma faute. Puis j'ai regardé la nutrition. Sur le taux de sel.
50 %. Non... rien. Enfin si : le même taux que le kebab de la même marque dont je vous parlais plus haut. On sent la nutrition responsable (enfin, à supposer que vous soyez aussi pour le taux de protéines marchant au plafond).
Il me semble (mais je vérifierai) que cette petite chose est à 2,99 €. Vu comment vous êtes étouffés à l'arrivée, sans compter les 2 litres d'eau nécessaires durant le repas, on va dire que ça cale pour le prix.
Rassurez-vous, mon hypertension n'est pas encore critique, et il me reste d'autres joyeusetés, mais ce sera entre deux salades maison un peu... différentes de ce genre de choses.