Revenant ponctuellement à mes amours pour le poulet (et au détour d'un offre de produit en fin de vie), je vous propose les CoQ'Ailes de Maître Coq. En gros, ce sont des wings, comme dans votre fast-food habituel, mais ici les herbes de Provence m'ont attiré l'œil.
Cela se présente bien dodu, bien herbé, calibré du genre poulet issu du rang (pas une tête qui dépasse)... Je suis quand même dubitative.
Volaille française, c'est acquis
Proposés sous sachet et précuits, l'éventail des modes de préparation me perd dans un abîme de perplexité... Que choisir ?
Je vous précise que vous pouvez aussi les manger froids. Inutile de dire que c'est pour ma part mort directement.
Je décide cette fois de passer l'objet du délit au four (puisque c'est "encore meilleur", et que je tiens à vous rendre rendre compte du top de la recette).
Je place donc les manchons sur une plaque (c'est du 36 x 21 cm, en gros). Et là, je constate qu'il ont dû abattre des poussins par erreur (pauvres bébés)
Les manchons taille adulte (avant cuisson)
Et les petits pious (avant cuisson)
Bien que mon éclairage de nuit soit assez désavantageux, on est quand même très loin du blond doré du visuel. Je colle cela au four et hop...
Donc pour une ou deux personnes. C'est pas des caisses, quand même. Et c'est très foncé (et là l'éclairage n'est pas totalement à blâmer, c'est vraiment très sombre, la faute aux herbes sans doute).
Pas grave, je vous dépiaute la chose :
(Oui, je suis consternée, c'est flou). En termes de chair, c'est correct. Enfin, pour qui en a un peu...
Sur les poussins, forcément, c'est moyen.
Bon, vous non plus vous n'y avez pas cru une seconde au visuel tellement photoshopé que ça ferait se marrer un poulailler ? Non, hein. Mais pour le reste, c'est cohérent. Et les herbes ne sont pas là pour la figuration : au goût, c'est assez puissant, il faut aimer.
On finit avec les apports nutritionnels
Précision : c'est calculé avec le poids de l'os, mais vous ne le mangez pas... Vous suivez, au fond de la salle ? En gros, comptez au moins 30 % de poids en os, donc vous avalez seulement 70 g de viande, mais autant de calories et de sel. Ce qui fait quand même pas mal...
Prix (2019) constaté : 2,75 € (je l'ai eu à 2,06 € en date courte, tarif qui me semble bien plus raisonnable)
mardi 5 février 2019
lundi 4 février 2019
Cannelloni ricotta et épinards, sauce tomate (350 g) Picard
Le voici, le voilà, le dernier membre de la bande à Picard.
Je vous avais proposé les raviolis aux épinards et les gnocchis au chèvre et épinards (c'est vous dire si j'aime les épinards), eh bien cette fois, on passe aux cannellonis... aux épinards. Oui, mais avec de la ricotta, ne venez pas chipoter, je varie mes choix.
Proposé en barquette, comme les autres plats individuels de la marque, il est un peu plus massif : 350 g au lieu de 300. Bon, je me dis tout de suite que ça va faire beaucoup pour moi, mais on peut sans doute segmenter, hein ?
Visuellement, c'est beau, sobre, italien, sans chichis (notez que le plat n'est pas inclus dans cette gamme, bien qu'il le soit sur d'autres produits). Et il convient aux ovo-lacto-végétariens (ceux qui ne mangent ni viande ni poisson, mais le reste).
Proposé en barquette, comme les autres plats individuels de la marque, il est un peu plus massif : 350 g au lieu de 300. Bon, je me dis tout de suite que ça va faire beaucoup pour moi, mais on peut sans doute segmenter, hein ?
Visuellement, c'est beau, sobre, italien, sans chichis (notez que le plat n'est pas inclus dans cette gamme, bien qu'il le soit sur d'autres produits). Et il convient aux ovo-lacto-végétariens (ceux qui ne mangent ni viande ni poisson, mais le reste).
En termes de préparation, c'est comme d'habitude : je suis disciplinée, et toujours fidèle à mon principe : cette chose au four traditionnel, jamais sans mon extincteur. Donc, je suis les consignes (et je vous précise que, sur le coup, le temps est à respecter scrupuleusement : j'ai fait quelques tentatives de sortie du four avant, mon four ayant tendance à m'imposer une réduction du temps, rien à faire, c'est 7 minutes).
Voici donc l'objet avec son film (que vous allez bien penser à retirer, pas simplement à percer)
Et sans. Vous constatez comme moi que la répartition du fromage est inégale, et la quantité moins généreuse que prévue. Cela dit, un bon réchauffage fait parfois des miracles.
7 minutes plus tard, je vous dépose le tout dans l'assiette. Je n'ai pas (pour le moment) déconditionné, pour que vous voyiez la taille de la barquette, et pour pouvoir éventuellement en garder dans ladite barquette.
De plus près, c'est vraiment joli, même si le fromage est en effet moins généreux que présenté sur le visuel. Et question odeur, il faut avouer que ça donne bien envie (gros avantage du plat sur le carton, vous me l’accorderez).
Je vous en propose la moité dans l'assiette (il y a bien 4 cannellonis sous la sauce, qui se détachent parfaitement, la pâte étant restée al dente (condition sine qua non pour que je considère l'objet, sinon j'intente un procès à la marque).
Comme vous le voyez, c'est déjà bien copieux. La garniture est nettement visible, la sauce pas liquide façon coulis délayé, et même le fromage est filant malgré sa (presque) rareté. Très honnêtement je suis de mauvaise foi, avec la quantité de ricotta, il suffit largement...
C'est beau comme un visuel contractuel (et je vous assure, je n'ai pas forcé).
La mort dans l'âme (mais c'est pour vous...) je vous en dépiaute un...
La garniture est généreuse, autant en fromage qu'en épinards (bien que leur goût ne soit pas agressif), la pasta ne se démonte pas comme une lasagne surcuite entrée de gamme, bref, c'est le top.
Du coup, pour fêter ça, je vous en offre une dernière ( je vous promets que la branche verte n'est pas de moi !). On voit bien également la purée de tomate, avec de gros morceaux.
Certes c'est un peu plus plat que sur le visuel, mais il faut voir que j'en ai extrait seulement deux (qui ont tenu le coup), sans ménagement, sur une assiette.
Si vous voulez casser les pieds à tout le monde, vous me direz que le visuel montre des cannellonis rangés dans la longueur du plat (et non, comme ici, dans sa largeur). Réponse : sortez-les encore congelés de leur barquette, déposez-les dans un plat de dimensions idoines, et passez le tout au four.
À ce point près, c'est réellement le genre de plat pour lequel on se dit : "Bon, de toute manière ça ressemblera à rien", et qui est à 9/10 son visuel.
Pastille à titre informatif : sur les 4, qui sont quand même bien copieux, j'ai eu le malheur de vouloir en réchauffer un le soir. Mal m'en a pris, c'était bien trop sec. Donc si vous avez un petit appétit, soit vous coupez en deux avant cuisson et gardez le reste au congélateur, soit vous invitez un(e) ami(e).
Même si c'est excellent, on ne repart pas sans les informations nutritionnelles :
Alors oui, forcément, si vous commencez par une tomate mozza et terminez par un tiramisu, le repas du soir sera complexe... Cela dit, je me répète, c'est correct pour deux personnes si vous avez une salade à côté. Pour le sel, c'est toujours en haut de la tranche, mais pour moitié de la portion on a vu pire.
Bref, pour moi, un produit qui ressemble à sa promesse (visuellement et gustativement).
Vendu (prix 2019) 3,30 euros
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