vendredi 30 novembre 2018

Burg'an Italiano (170 g) Very Veg !

Une fois n'est pas coutume, j'ai cédé le temps d'un essai au vegan. En termes de recettes de fêtes, je vous accorde que c'est un peu décalé, mais ça peut servir le reste de l'année...

Hors du fait que l'emballage est fichu comme l'as de pique, avec un bandeau plastique sur lequel on cherche le poids du produit pendant 10 minutes, et un carton qui se fait la malle dans tous les sens, on est censés avoir un superbe burger, dignement monté, équilibré tout ça tout ça.



Alors, ne me demandez pas ce que la sauce barbecue vient faire là, mon sang italien est passé à ébullition directement, mais on va dire que c'est tendance cuisine fusion (j't'en ficherais, moi, de la fusion...). Bref, à l'ouverture, personne ne rit, j'ai failli en lâcher mon appareil-photo.


Vue de "devant". Petite rotation à 180 °...


Vous le voyez, là, l'effort qu'il va falloir faire pour un truc ne serait-ce que vaguement en forme de burger ? Et encore, je vous assure que les images ne rendent pas compte de l'étendue du désastre.

À savoir que vous ne pouvez pas le bidouiller avant réchauffage, c'est du micro-ondable (avec sa plaque réfractaire façon Charal). Autre détail : c'est 2 minutes, mais à seulement 450 W, ce qui m'a semblé anormalement bas, mais je suis disciplinée.

Sorti de son emballage plastique, toujours sur le carton, même sous le plus bel angle, c'est attristant.




Deux minutes de réchauffage après (à 450 W), c'est en effet chaud, et on a cela



La chose la plus étrange, c'est que cela sent vaguement le bacon, sans doute à cause de la sauce barbecue. Je vous l'ouvre, pour que vous voyiez le "fondant" et la supposée sauce.




Je ne peux pas vous montrer sous la "galette", elle ne se tient pas du tout...

Après avoir patouillé directement avec les doigts, le "patty" ayant exactement la consistance d'une purée vaguement consistante, je vous ai reconstitué ça.


Visuellement, on n'est pas loin, je vous l'accorde. Ne me remerciez pas, il m'a fallu une bonne minute et 2 feuilles de Sopalin...

Sauf que si quelqu'un me trouve une trace de saveur italienne, de sauce barbecue ou de texture dans cette chose (graines de lin exceptées), je veux bien admettre qu'Adrien Rabiot est modeste. Le bun est vaguement extrayable de cette bouillie, et c'est bien tout. Après, je ne suis pas là pour juger du goût, mais en bouche c'est tout de même écœurant sur tous les plans. Quant au "fondant végétal", c'est une plaque bien trop épaisse, d'une insipidité qui laisse rêveur.

Bref, vous avez l'image (avec votre aimable participation pour tout remettre dans une digne position. Et ne vous plaignez pas, comme avec les puzzles vous avez un modèle), mais pour les promesses gustatives, vous repasserez en 2019.



Question nutrition (mes condoléances aux correcteurs qui passeraient par là, et à vos rétines en général), on a une information pour le moins surprenante en termes de mise en forme. Vous serez également priés de faire votre règle de trois pour avoir les valeurs finales du produit, à la production ils n'avaient pas le temps.



Je suis sympa, je vous donne les essentiels : 328 kcal, et 2,21 g de sel. Pour 170 g, je le rappelle. Alors oui c'est vegan, mais c'est quand même pas mal en apports pour un burger qui est loin de caler l'estomac...

lundi 12 novembre 2018

Cuisse de poulet rôtie Pommes de terre rustiques (350 g) Marie

Vous n'avez pas envie de vous casser les pieds à précommander au rayon traiteur de votre supermarché, et encore moins de passer aux fourneaux ? Tentez l'ultime feinte : le plat micro-ondable, dressé avec élégance (collez du persil, c'est toujours tendance, parce que les fleurs alimentaire, ça va faire too much). À vos risques et périls (et ceux de vos convives).

Dans cette perspective, je vous propose le résultat (sans persil) de ce plat de Marie, supposé produire cette assiette, avec un poulet à peau bien dorée, des pommes de terre à faire pâlir les rattes du Touquet, et un jus au thym délicat.


Ne me demandez pas pourquoi ils vous servent ça sur une planche de contreplaqué, je pense que c'est le caprice du photographe. Et ne me demandez pas si cela ressemble à une cuisse de poulet, on n'a pas dû connaître les mêmes poulets dans ma campagne...

Évidemment, en regardant la barquette (je vous ai pris la lumière la plus avantageuse), vous sentez que ce n'est pas forcément gagné, cette affaire... Va falloir sortir la vaisselle haut de gamme pour garder vos amis après le 1er janvier



Après réchauffage (je vous prie de m'excuser dès maintenant pour l'éclairage, de nuit même mon appareil est capricieux), on se dit que, tout bien pesé, on a peut-être été défaitistes...


Pour le finement doré de la cuisse, on repassera, et la peau, conservée, est forcément en déliquescence, mais les pommes de terre se tiennent. Ça baigne dans une sauce brune qui peut sembler inquiétante tant elle ressemble à n'importe quelle autre chose industrielle évoquant les pires heures de la cantine. On prend son courage à deux mains (la troisième étant pour l'appareil photo).

Un petit tour par le volume du tout, avec notre assiette habituelle (non, je n'ai pas sorti mes porcelaines de Limoges, nous sommes dans l'objectif, pas dans l'esthétique)


Alors, c'est censé être un pilon et un haut de cuisse. C'était donc un petit poulet. Je ne dis pas un poussin, mais quelque chose dans le genre. Rapide calcul en passant par les pourcentages de la composition : 150 g en gros, os inclus bien sûr. Bon, c'est donc une impression...

On ajoute les pommes de terre, un semblant de dressage, sauce incluse, et hop



Il faut avouer, même avec un éclairage pourri, on n'est pas loin du visuel (et moi, je n'ai pas de planche de bois pour donner dans le style raffiné). La quantité de sauce peut sembler importante, mais elle est en réalité bien adaptée (il n'y en a pas sous le poulet et la viande, simplement autour, ce qui représente, au doigt mouillé, un tout petit 10 cl je pense).

Question poulet, car autant aller au bout des choses, c'est très correct. Bon, oubliez la peau craquante du rôti à la broche, mais le visuel ne vous la vendait pas non plus comme ça, hein...


Et idem pour les pommes de terre, on n'est pas volés sur le principe du "rustiques au thym", on a bien la peau, elles sont très fermes, et dosées en herbes.


D'ailleurs tant que j'y suis, je préviens (si vous sortez ça pour les fêtes) : la composition vous indique 0,1% de thym, qui se sent en effet, mais aussi du piment et du poivre, en plus des épices présentes dans le bouillon qui sert de base à la sauce. On va dire que c'est relevé, voire très relevé, et le combo poivre/piment prend le dessus, ce à quoi on ne s'attend pas forcément pour un produit du style "repas dominical à l'ancienne". C'est très bon, à condition d'aimer les plats un peu caliente.

Bref, vous l'avez constaté, sauf à être de mauvaise foi et manger dans la barquette, on obtient dans une assiette ce qui est "suggéré en présentation", ou presque.

Pour ceux que ça intéresse, c'est proposé à 3,99 € (dans un Carrefour Market, donc sans doute moins cher ailleurs), ce qui fait très peu cher pour la portion (d'autant que si comme moi vous avez des dates courtes, c'est 2 €...). Volaille française, le tout cuisiné en France, sans additifs, et prêt en 2 minutes 30 secondes.


En termes de nutrition, on est évidemment sur un plat industriel du rayon frais, donc peu de miracles à attendre


Certes c'est supposé être un plat complet, mais j'adore la mention : déjeuner et dîner devaient couvrir 40 et 30 % de vos besoins journaliers (en calories, évidemment). Là, déjà en plat unique on déplafonne les taux de protéines et de sel. Sauf à ne manger que ça (bonjour l'équilibre...), c'est déjà limite. Mais le chiffre magique 24 % est là, on est sauvés !

samedi 10 novembre 2018

Pulled Beef Burger (195 g) Carrefour

Pour les fêtes, vous n'avez envie ni de votre belle-mère ni de vos potes ? Vous voulez vous faire une nuit Netflix pépouze ? J'ai ce qu'il vous faut. À proposer sur une invitation quelques jours/semaines plus tôt, indiquant que c'est votre projet pour le réveillon, tant vous le trouvez délicieux et disruptif pour une occasion pareille, et vous êtes sûrs de rester seul.


Je vous présente le truc à faire fuir même Jabba The Hutt : le Pulled Beef Burger de Carrefour.

Visuel glamour



Un pain bien dodu, un fromage semi-coulant, un effiloché de bœuf qui ressemble plutôt à un steak haché, des oignons qui, comme toujours, sont en bord de burger (Je me suis toujours interrogée sur l'action centripète qu'a une photographie culinaire sur ce type d'ingrédient, c'est fascinant.). Bref, c'est beau.

Et après réchauffage, c'est toujours aussi beau :



J'ai bien suivi le mode d'emploi pour l'emballage (pas très clair en première intention, mais je suis, en toute modestie, naturellement douée)



Et donc j'ai ça. Jusque-là, tout va bien.


Et façon Meccano, bien appliquée que je suis, ça


Promesse tenue (pattes de devant brûlées, mais je sers la science et c'est ma joie (ou presque).


À l'éventrage, c'est une autre paire de manches


Ce n'est pas centré certes, mais c'est un détail. Niveau coloris du fromage, j'ai comme une angoisse. Et où sont mes oignons frais ? Ma sauce miel/moutarde ? Mon effiloché ?

En détails (et je peine à rendre le naufrage), c'est ça



En gros un hachis fin, dont la couleur évoque une tapisserie du Moyen Âge en attente de restauration plutôt que de la viande.

En coupe, ce n'est pas mieux, mais vous voyez qu'on ne manquere pas de pain... ce que nous avait promis le visuel, c'est vrai. Et vous pouvez relever que la moitié du burger sera sans viande. Je souligne que le pain est bon, c'est ça de perdu en moins.



Alors en comparaison visuel/résultat, on y est presque. Mais le problème, c'est que le visuel était accompagné d'un descriptif produit. Et que là, pour y trouver l'ombre de ce qui est annoncé en saveurs, je vous souhaite bien du courage. On vous vend bien une image. Mais juste une image.

Et, spoiler : ce n'est vraiment pas bon.

Annoncé à 3,55 € les 195 g, ce qui le place haut en MDD.

Je vous laisse avec la nutrition, qui bien sûr ne relève pas le tout




Très joli taux de sel, hein ?


On se retrouve pour la prochaine, avec cette fois du poulet aux pommes de terre (je ne veux pas pour laisser en rade d'idée pour la fin décembre...)

lundi 29 octobre 2018

Kebab lamelles au bœuf (165 g) Charal

À l'approche des fêtes, je tenais à vous présenter un produit parfaitement en adéquation avec ceux qui vont les passer
- en sortant du boulot
- pas du tout, parce qu'ils seront au boulot (coucou la restauration)
- en déprimant parce qu'ils seront seuls
- seuls parce qu'ils s'en fichent royalement (liste non exhaustive)

Bref, après cette minute socio-psychologique, parlons du kebab de Charal.

Vendu au rayon frais, il affiche 3,55 euros au prix fort (je l'ai eu en date courte pour 2,66 euros). Une jolie boîte triangulaire et une promesse de facilité de préparation qui donnent envie.



Et à l'arrivé, en détail, c'est censé vous proposer ce visuel aussi épais que moelleux.



De prime abord, je suis tout de même suspicieuse. On ouvre et on suit le mode d'emploi. Sans tricher sur la boîte, la Grillbox, qui restera fermée façon grande illusion.



Après cuisson selon le temps indiqué (un peu moins pour moi, mon four étant réglé à 900 W), on ouvre et hop :



Je vous ai laissé le carton supérieur, très classique dans ce type de mode de réchauffage. Honnêtement, ça se présente bien et exprime une bonne odeur. C'est tout plat, mais ça semble assez logique. On éventre la chose, en évitant de se brûler comme moi 3 doigts.




On n'est pas volé sur la marchandise. Bon, j'ai dû déchirer le pain, mais c'est pour la bonne cause. Un petit zoom, pour vous montrer qu'il y a aussi de la garniture sur la partie déchirée (je suis une brute, je sais) :




Évidemment, on est très loin du visuel contractuel de 5 cm de hauteur quand on l'a refermé. En même temps (comme dirait l'autre), personne ne croit à ce genre de chose, et on aurait bien du mal à l'avaler en l'état. L'important, c'est que la quantité de garniture visuellement indiquée sur l'emballage est très juste. Bien arrangée pour la photo oui (sinon on n'aurait pas de photographe culinaire et ce serait dommage), mais pas menteuse. Pour 165 g, c'est équilibré. Et, à titre personnel, c'est très bon.

En revanche oui, c'est un peu cher. Je balance mon dealer : Carrefour Market.

Un petit détour par la nutrition s'impose (mais je vous le dis, ce sont les fêtes, donc vous pouvez faire un excès avant votre cure détox de janvier et vos bonnes résolutions)


Non, ne regardez pas le taux de sel.


Les plats micro-ondables pour le reste de votre période de fêtes arrivent, restez avec nous...




mardi 28 août 2018

Filet de poulet sauce aigre-douce et son riz basmati (300 g) Madern


Je vous avais laissé en plan ces dernières semaines, non pas parce que j'étais en congés (la correction de vos catalogues de grandes surfaces ne connaît pas les vacances), mais parce que je m'étais mise en version "tout du frais, pas du tout-à-réchauffer".

Et là, au détour d'un test partagé avec mon cher compagnon, je vous ressors un produit vite prêt qui ne met pas l'appartement à 40 °C dès 12 h 30.


Du poulet et du riz (je pense que vous commencez à savoir que le poulet et moi c'est une longue histoire d'amour), avec sauce aigre-douce, pas forcément ma favorite.




Je vous offre le détail de cette sauce et de ce poulet si beaux, avec ces poivrons tout frais...



Personne n'a l'intention de rêver davantage, donc on ouvre la chose, pour retomber sur  la Terre



En fille bien disciplinée, je mets le tout au micro-ondes et j'attends.


Je vous passe le riz, qui cuit comme tout riz, pour vous proposer ce poulet aux légumes. Le visuel est très peu avantageux, mais l'odeur est alléchante. Le sucré/salé est rien qu'au nez très présent.


Dans l'assiette que vous connaissez bien, on obtient ceci (je  n'ai pas mélangé, c'est volontaire, et je ne suis qu'au chapitre 2 du manuel "Faire de belles photos", mon estimé compagnon ayant décidé de de me faire cadeau d'un appareil photo plus évolué que mon basique).




Autant vous dire donc que, pour une personne, c'est assez copieux. Je n'ai rien trié pour "faire joli", j'ai laissé comme ça venait.

C'est donc très esthétique, et c'est bon. Le parfum sucré est insistant (un peu trop pour moi), l'aigre se montrant trop discret, mais on reste dans ce qui est annoncé.

Question poulet, le filet est bien présent :




Pas de reconstitué, un vrai filet., moelleux comme espéré. En quantité, on est sur 60 g de gallinacé, pas plus, c'est dommage.

Je vous laisse constater que le poivron bien vert est aux oubliettes. Comme toute autre couleur vive du visuel. Le riz est pour sa part parfumé, et mérite de ne pas être mélangé avec la sauce tant il est fin.

C'est très correct pour un produit que l'on sait congelé. Le visuel est retouché, on ne va pas refaire le monde, mais quand on sait pondérer le rapport visuel /plat das mon assiette; c'est un bon choix.

jeudi 28 juin 2018

Poulet rôti et sa purée de pommes de terre (300 g) Carrefour "Les Brasseries"

On retourne sans le secteur des plus belles pochettes-surprises en termes de visuel pas-tout-à-fait contractuel, j'ai nommé les plats préparés du rayon épicerie, avec opercule opaque. Mes préférés quand je suis d'humeur à jouer au jeu des 7 erreurs.

Direction un plat qui s'annonce peu calorique (314 kcal pour la portion), et beau comme un camion selon l'idéal de Carrefour.

 



Zyeutez-moi ce détail des beaux morceaux de filet de poulet, avec cette purée bien ferme qu'on en dirait de l'écrasée fourchette...




On est d'accord qu'on sait tous que le brin de persil (qui accompagne également la terrine Sheba de votre chat, comme chacun sait) et la fumée ne sont pas contractuels, mais tout de même, ça vend du rêve.



Allez, on passe ça 2 minutes au micro-ondes et là... paf !



Je vous avoue, j'ai même renoncé à mon habituelle assiette de présentation, tant j'en suis restée déprimée.


Prenons les choses dans l'ordre :


Le poulet et sa sauce onctueuse : quelques lambeaux nageant dans une sauce trop liquide essentiellement constituée d'yeux de graisse. Je précise qu'au goût, pour identifier du poulet, il faut avoir de l'imagination. Vous me diriez bœuf que j'aurais un doute suffisant.



Et l'appétissante purée maison proposée sur l'emballage : livrée en parpaing, palette de 250. Vous vous souvenez du bloc de riz du colin et son riz safrané ? Eh bien là c'est encore plus beau. Et ça baigne en plus dans un fond de liquide non identifiable (qui n'est pas de la sauce du poulet, je le précise).


Après manipulation durant une bonne trentaine de seconde, vous avez ça, certes mieux réparti mais toujours pas plus visuellement approchant. Et pourtant je vous assure que c'est ce que j'ai obtenu de plus séant. Au goût, inutile de préciser que c'est du niveau cantine, strictement pas un poil de plus.




Très sincèrement, vous avoir épargné l'assiette de présentation relève de la miséricorde.

Sans être abominablement mauvais, c'est tout ce qu'il y a de plus industriel, et évidemment salé. Un ratage qui offre pour seul avantage d'être fort peu cher (2 euros de mémoire, il me semble), mais qu'on peut aisément remplacer par meilleur au même tarif. Et tudieu ce que c'est moche.


Pas de miracle dans la nutrition : c'est peu calorique certes, mais pour le reste je pencherais pour un attentat avéré à l'équilibre.




Ils sont sympa, ils vous indiquent quand même que c'est déjà salé. Juste au cas où vous voudriez challenger le 50 % de sel en un plat...

mercredi 6 juin 2018

Gyoza Mandu dorés aux fruits de mer épicés (280 g) La Maison de Corée

Après une (trop) longue attente (je sais que vous n'en dormiez plus), le dernier membre de la trilogie des bouchées coréennes. Terminant le triptyque commencé par la version aux crevettes et celle aux champignons et légumes, restant toujours dans le végétarien : les raviolis aux fruits de mer. Et dorés s'il vous plaît, ça ne rigole pas dans le luxe.

Question emballage, je n'y reviens pas, on ne sort pas du style sur l'extérieur. Et je n'ai définitivement rien compris à ces chiffres.





Quelques particularités tout de même pour cette déclinaison :
- cuisson très recommandée à la poêle (ce que je fis), et micro-ondes à coller aux oubliettes
- un conditionnement plus important (12 pièces vs 9, 280 g vs 200 g)
- et une présentation en vrac cette fois (disons moins en ordre)





Livrée avec deux petits sachets de sauce spéciale, qui, malgré une taille qui laisse craindre l'insuffisance, sont en réalité impeccablement dosés.




Dans l'assiette, toujours rien à reprocher : plus conforme au visuel, c'est de l'impression 3D, et encore.




Ne vous fiez pas à la taille de l'assiette, c'est la version "dessert" de l'habituelle, donc bien plus petite. Néanmoins, les raviolis sont un peu plus dodus que leurs confrères à la vapeur.


Dans le détail, toujours un pliage aussi propre :




Une fois passée l’épreuve de la cuisson (je vous conseille d'aller au-delà des 3 minutes, en couvrant votre poêle et en retournant régulièrement), on a ça :




Ils sont donc bien dorés, comme promis. La brillance est ici liée au fait que j'avais mis un tout petit peu de matière grasse par sécurité (parce qu'un ravioli qui se déchire, c'est moyen visuellement). Vu le résultat final, je pense que je pouvais m'en passer, ils en rendent assez eux-mêmes.


En ton-sur-ton (version je vous présente ma table de salon et mon éclairage nocturne...)



Vous concluez donc sans mon aide : que pouic à reprocher visuellement. Bon, dedans, c'est autre chose.


Sans la sauce d'accompagnement


Je vous vois, d'un coup, avec un effet de déjà-vu insistant... Ou partis en quête des crevettes et autres calamars annoncés (BTW ce n'est pas ce que j'appelle au sens strict des fruits de mer, mais passons). Cherchez pas.


C'est pire quand vous ajoutez la sauce (et que c'est flou, mais ça c'est mon grand âge...)



Grosso modo, en bouche, c'est plutôt un goût de purée de légume, soja et vermicelles, avec une sauce cette fois plus acide que pimentée. Bref, c'est aux fruits de mers autant que ça pourrait être au colin ou au poulet. Et c'est épicé de façon très modérée (enfin, pour une personne habituée s'entend).

Conclusion : comme les autres, c'est joli, c'est visuellement conforme, mais c'est gustativement passable. Palme à celui-ci, qui malgré une pâte (encore une fois) très bonne, est le plus décevant de la série (ou alors j'en attendais trop, ce qui est fort possible).


On termine par la nutrition (et je vous précise que les 5 que j'avais pris font déjà une bonne portion, je pense que 4, donc 70 g, suffisent amplement).




Évidemment ça explose le sel (même sans la sauce, c'est vous dire), mais pour le reste ça donne presque bonne conscience.