Gnocchi sauce tomate basilic et mozzarella (300 g) Toque du Chef

 Dans l'attente (désespérée) de la suite de Picard, je vais tenter une triplette gnocchi (qui va faire charnière avec la fin prévue originellement de Picard, vous allez voir, ce sera superbe).

J'adore les gnocchi, ce n'est pas un mystère. Donc je les tente dans toutes les déclinaisons. On va commencer par une version Toque du Chef (qui est une marque LIDL), sur laquelle je me suis jetée parce qu'elle était en base mozzarella (que je préfère au chèvre de façon générale).

Je fonde donc tous mes espoirs sur ceci

Non, n'insistez pas, je ne vous mettrai pas deux feuilles de basilic frais sur l'assiette...

Cuisson express, 5 (ou 6, visiblement) minutes (j'ai choisi 5 minutes, largement suffisant dans le mien).

Avant passage au micro-ondes, je m'inquiète un peu pour la quantité de sauce et de fromage

Restons confiant, ça va le faire... Je vous le propose directement à la sortie :

Je vous vois dubitatifs... Pas d'inquiétude, je vais vous mélanger ça... et hop :

Vu comme c'est flou à force d'avoir touillé (oui, c'est un régionalisme), je vous l'offre en deux versions rapprochées

Là, on admet : c'est proche du visuel. Que je vous mets donc au second plan :

Vous êtes bluffés, hein ? Première marche du podium en suggestion de présentation, pas d’hésitation (si on se donne le mal de tout mettre dans une assiette creuse, par exemple.

Le tout pour 1,79 € (il faudra tout de même que je revérifie le prix, mais c'est dans cette zone).

Et là, je vous vois venir : "Non mais il doit y avoir un couac". Oui. Il y en a un gros, mais ce n'est pas le visuel produit qui est concerné. C'est simplement que... c'est insipide. Oui c'est joli, c'est rapide et c'est pas cher, mais j'en ai regretté mon fromage de chèvre. Et je ne peux pas leur reprocher de faire un joli produit, bien conforme au visuel, même s'il n'est pas bon, ici...

On en passe donc par les inévitables : la composition

 C'est assez peu chargé en ingrédients ou additifs exotiques, ce qui est fort bien.

Et donc la nutrition :

Là, vous le sentez moins, hein ? Je rappelle que la portion fait 300 g : allez hop, 570 kcal et presque 3 g de sel. En voiture Simone !

Les gnocchis suivants (qui seront de Picard) au prochain épisode...

Lasagnes à la bolognaise (300 g) Cora

 Je sais, vous attendez la fin de la trilogie Picard, mais les conjonctions astrales sont contre moi. Et je ne pouvais pas passer à côté de cette sublime comparaison entre la version Carrefour et son amie, sous vos yeux, de Cora.

On va le faire rapidement, les images parlant d'elles-mêmes. Voici donc le produit envisagé servi (toujours avec le truc vert que, vous le savez, je ne mettrai pas)

Vous voyez une certaine similitude ?

Promesse : une couche de viande/sauce de plus, en-dessous. Autre différence majeure : 9 minutes de cuisson, et non 6. Je m'interroge, et je vérifie à l'arrière

C'est bien cela, et cette fois, on retire tout le plastique. Je vous conseille donc de mettre une cloche, sinon le four risque de souffrir au nettoyage.

Bon, je vous le dis tout de go, j'ai surveillé, et même si mon four à micro-ondes a tendance à m'obliger à réduire les temps de réchauffage, là, il faut enlever au moins 90 secondes. Et même ainsi, c'est littéralement à ébullition.

Reprenons dans l'ordre : le produit congelé

Vous aussi, vous le sentez mal, le "gratiné" (mais j'admets, ce ne sera pas au four non plus cette fois) ?

Un petit zoom une fois la barquette déshabillée.

Idem que pour sa copine, même hauteur de barquette, donc pour obtenir l'épaisseur annoncée, sauf intervention divine, je le sens mal aussi.

Bref, je vous sors ça au bout de 7 minutes 30 secondes (bien sûr sur l'assiette)

Vous la voyez toujours aussi bien, la ressemblance ? Il est vrai que c'est centré dans le plat et un peu plus en sauce. Je soupçonne d'ailleurs la couche inférieure de sauce de prendre le large (enfin, les bords).

Je patiente bien les 2 minutes requises, et je tente de vous en sortir un morceau en forme de suggestion de présentation. Pour commencer, comme vous le constatez, rayon couche de sauce inférieure, c'est bien elle qui s'est fait la malle, sauf à aimer manger du carton. Et en termes d'épaisseur, ça se passe de commentaires...

Je vous promets que je n'ai pas triché, j'ai réalisé une coupe au centre.

Là où ça a commencé à plus mal se passer, c'est quand j'ai voulu vous présenter une superbe fourchettée bien dressée, comme sur le carton d'emballage. Après plusieurs tentatives infructueuses, le tout ressemblait à ça :

Pas top glamour. Quant à y trouver quelque chose qui ressemble à la viande espérée, vous pouvez toujours courir.

En bonne Saine Rita (sainte des causes perdues, pour ceux qui ne le saurait pas encore), je finis par vous jucher une bouchée sur la fourchette.

C'est beau comme une quesadilla (une couche de plus, je vous le concède), et je vous assure que j'ai lutté pour garder un peu de sauce entre les lasagnes.

Trouvant cela encore plus fade que la version Carrefour, je me suis penchée sur la composition

Rapide calcul : les ingrédients sont cités dans l'ordre d'importance. Soit ici, au doigt mouillé, 50 % d'eau (si l'on additionne à la louche les suivants). On comprend mieux le naufrage d'ébullition, de sauce et de goût. Ce n'est pas beaucoup moins que sa copine, mais je vous laisse comparer le reste.

En revanche, question nutrition, je vous conseille de bien vous tenir

Je me demande où ils vont chercher 39 % des protéines dans la composition, mais pour les 31 % de sel (même en surgelé), j'ai moins de surprise. Je vous laisse faire la comparaison avec celle de Carrefour, c'est intéressant en variables, qui vont légèrement en faveur de cette version.

Précision : 1,29 € pour Carrefour, 1,78 € pour Cora. Je pense que "la question, elle est vite répondue". Mais je vous ferai tout de même un essai comparatif avec cuisson au four, pour ne léser personne.


Edit : je vous l'avais promise, je vous l'ai faite : la version au four. Personne ne rigole au fond de la salle, c'est du vrai...

Oui, c'est après cuisson (au moins 30 minutes d'ailleurs, mais en effet en prenant bien soin de ne pas coller le carton sous le gril).

Notez, de plus près, une vague gratinade (surtout du carton)

Et, question épaisseur, le même constat. Mais la sauce de la couche inférieure n'a pas pris le large, je dois l'admettre. Honnêtement, j'hésite à me prononcer sur le pire des deux choix. Énergétiquement, micro-ondes sans hésiter. Gustativement, je serais presque du même avis, c'est vous dire le problème.

Diagnostic de mon co-testeur (qui n'était pas là sur la première version) : ça ne goûte rien. Et je ne peux malheureusement pas lui donner tort.

Bref, aux oubliettes à tous les niveaux.

Lasagnes à la bolognaise (300 g) Carrefour Classic

 Comme promis, avant d'en terminer avec ma série Picard (si j'étais moins tête-en-l'air, j'aurais les deux photos manquantes...), on fait un détour par la gamme redesignée de Carrefour, tout en restant dans un thème bien italien et tomaté.

Sous vos yeux ébahi, des lasagnes à la bolognaise, au rayon surgelé, en portion individuelle. Autant vous spoiler tout de suite : c'est pile le format trouvable chez Toupagel ou Picard. Pour le moment, c'est le seul type de plat (hors poisson) trouvable chez eux dans cet exact format, mais je pense que ses amis vont suivre...

Donc, le projet

Bon, pour le truc vert dessus, vous vous doutez que c'est mort (et que je ne vais pas me donner la peine de faire quoi que ce soit).

Pour l’épaisseur de viande et l’aspect aéré de la chose, je sais déjà que vous avez l'habitude...

Mais venons-en au mode de préparation

Regardez bien : pas de mode gril surtout, quel que soit le mode de cuisson retenu. Vous le voyez, le léger problème pour obtenir ce fromage délicatement gratiné ? Oui ? Moi aussi...

Soyons lucides, on achète en connaissance de cause, alors advienne que pourra. Je vous épargne la vision encore congelé (qui, notez-le, ne diffère pas vraiment de la version réchauffée) et zou, au micro-ondes. Non, parce que 40 minutes pour avoir un plat de ce genre, le masochisme (et la consommation énergétique) a ses limites.

En sort cette création architecturale que je compte exposer sous peu dans une galerie d'art.

Vous constatez que, comme attendu, le fromage gratiné, c'est pour un autre univers. Mais ne soyons pas chafouins, on va éventrer la chose pour voir si, au bout du compte, dans cette barquette de 4 cm de hauteur (oui oui, j'ai mesuré), remplie à mi-hauteur, on a tout de même quelque chose.

Question épaisseur de viande, c'est un peu limite, mais on ne peut pas lui reprocher de manquer de pâte (qui, pour une fois, tient bien la cuisson, ce qui est pour moi essentiel). C'est vrai qu'on est plus proche de la quesadilla que des lasagnes en épaisseur, mais je ne lâche rien...

La garniture. Je vous conseille d'aimer la viande bien grasse et les oignons, mais on ne peut lui refuser une certaine saveur italienne, herbes à l'appui.

Sous l'angle le plus avantageux, qui vous montre bien que le fromage et la "sauce crémeuse" (on va dire ça) ne manquent pas.

Je me moque, mais à 1,29 € le plat, prêt en 6 min 30 s, et honnêtement loin d'être mauvais par rapport à ses congénères. Certes le visuel n'est pas ce que vous obtenez, mais ça vous le saviez avant même d'ouvrir la porte du congélateur en magasin, c'est honnête.

Question nutrition, je vous avoue être restée perplexe : cela me semble étrangement bas en calories. Rien que les pâtes annoncent plus de 130 kcal/100 g. Il y a beaucoup d'eau, c'est vrai, mais le reste ne fait pas vraiment partie des versions allégées.

Du coup, je vous laisse avec la composition et votre calculatrice

Edit :

J'ai tout de même, voulant croiser avec la version d'une autre marque dans les (deux) mêmes conditions, testé la cuisson au four, et voici le résultat.

Vous constatez d'abord que, cette fois, je suis tombée sur une version bien centrée

Je colle donc la chose au four (chaleur non tournante) durant 30 minutes, et hop

Effectivement, pas de résistance supérieure à utiliser, l'emballage en a assez pris comme ça.

Mais c'est (presque) gratiné

Et vous reconnaissez bien les lasagnes à leur traditionnel calvaire de fond de plat (enfin, ici, c'est sans vaisselle)

Après autant d'efforts que sur la version micro-ondes, je vous sort une fourchettée qui se tient (pour les autres, c'était indécent)

Bilan ? C'est un peu plus gratiné dessus, mais aussi beaucoup plus sec. Pour 35 minutes (au moins) de temps de préparation en plus, et une consommation d'énergie au plafond, le choix est vite fait, en tout cas pour moi.

Tarte tomate cerise poulet mozzarella roquette (400 g) Picard

 Candidate suivante après les frusta 4 fromages, une tarte dont la garniture fait tellement penser à celle d'une pizza qu'on a comme un doute. Mais tout va bien, on est sur une pâte brisée, l'honneur est sauf. Je dois vous dire qu'elle me fait bien penser à une des quiches que je réalise sans problèmes, mais c'est plus rapide à faire.

La promesse donc

Plus de couleurs italiennes, ce n'est pas possible, mais la pâte me donne déjà quelques inquiétudes.

Ouverte, vous sentez déjà moins la tomate et la roquette, n'est-ce pas ?

Et je vous sens perplexes sur cette pauvre mozzarella. Ne désespérons pas, c'est encore congelé.

Direction le mode de préparation, que je suis à la lettre (peut-être avec, cette fois, un peu plus de temps de cuisson, et 10 °C de plus). Bon, pour le "laissez réchauffer", je doute un peu de la traduction cohérente, mais on fait avec.

Et hop, sur l'assiette impériale

C'est petit hein, comme ça, à première vue ? Mais bon, c'est vert, blanc et rouge, les tomates ont resurgi à la cuisson, le fromage a décidé de fondre, c'est bien gonflé (donc on suppose généreux), on ne va pas se plaindre. Certes moins riche en légumes que prévu, mais on reste dans les clous.

À la découpe, c'est autre chose (âmes sensibles s'abstenir, et encore je vous ai épargné le pire)

Première coupe, tentant de sauver la pâte, qui s'effrite comme pas permis. Vous notez que les légumes sont sous leur meilleur jour (sauf mon éclairage, mais ça, le soir, c'est pas simple)

Réorganisé pour vous donner une idée du problème : le fromage ne manque pas, c'est un fait. La roquette façon salade recuite, c'était couru d'avance. Les tomates, mi-séchées on pouvait comprendre, mais fraîches, forcément, on allait avoir un potage. Ajoutez à cela de la crème, et vous avez ce résultat (que j'ai pourtant bien épongé).


En un seul morceau donc, on est dans le contractuel. Pour servir à vos invités, ce ne sera pas pas la même chanson. Mais bon, ils la présentent monobloc...

Et sinon, avant les informations habituelles, je vous le dis : c'est très (très) lourd en bouche. J'aime pourtant la crème fraîche et la mozzarella, mais là, c'est l'overdose. Quant à trouver le poulet, bonne chance.

Et vous allez voir que la nutrition est loin de dire le contraire

Je rappelle que la tarte fait 400 g. En plat principal, c'est pour 2. On passe les 500 kcal, et les 50 % de matières grasses. Même si vous la proposez pour 4 en entrée, je vous conseille des épinards vapeur pour la suite du repas...


Disons que pour 3,95 €, avec un bon essuie-tout et un peu de patience au dressage, ça passe (pour le budget, pour l'estomac c'est autre chose).

Allez, on fait un détour par un autre plat italien, de chez Carrefour cette fois, avant de finir ce tiercé par des fruits de mer.

Frusta 4 fromages (300 g) Picard

 Allez, on attaque un tiercé Picard. Je vous rassure, c'était étalé sur plus de 15 jours pour mon estomac et celui de mon binôme, sinon mon summer body serait déjà en PLS (notez que ledit summer body n'est pas acquis, mais c'est en projet).

Bref, on commence par l'Italie (d'ailleurs "Fabriqué en Italie", on suppose que ça fait très authentique), avec ces Frusta.

Vous allez me dire que, question suggestion de présentation, ils n'ont pas pris de risques (sauf si vous imaginez qu'ils vous incluent la planche en bois). Mais je vous avoue que j'étais tout de même dans le doute.

Ouvert, à côté du sachet : même si on le devine à la prise en main, vu que l'emballage est souple, on est agréablement surpris.

Une sur les deux, avec l'habituelle assiette, soit 150 g. Même encore congelée, on sent que le suggéré est proche du réalisé.

Je suis avec soin le mode de préparation (sans pour autant les laisser 15 minutes à température ambiante). Je reste en four traditionnel, ma dernière tentative en chaleur tournante (je vous en parlerai plus tard) ayant été un ratage partiel.

Et je vous sors ça

Je suis d'accord avec vous, on n'a pas de sauce tomate dans le pli du milieu. 

Mais on a tout de même une belle dose en bout de frusta, et une très jolie pâte. Je précise que, par choix personnel, je n'ai pas prolongé la cuisson, ce qui peut expliquer la blancheur de la pâte, mais c'est bien cuit à l'intérieur : 

Et, on ne peut rien dire, c'est bien garni.

En visuel contractuel, viser le simple, c'est souvent la meilleure des solutions. Ici, pour moi, c'est podium. WYSIWYG.

Inutile de vous dire que la garniture (aussi riche que bonne) explique en grande partie les apports nutritionnels de cette petite chose :

(attention, c'est 150 g la pièce, ne trichez pas...)


Bref, c'est contractuel, c'est bon, et c'est 2,95 € le paquet. Dans la gamme de prix de l'enseigne, mais correct (parce qu'au bout d'un, une salade verte suffit largement).

Pour les inquiets : il est indiqué "fromage bleu" et "emmental" dans la composition. Je déteste les deux, et je peux vous dire que l'on ne sent ni l'un ni l'autre...

Allez, prochaine étape, la tarte, qu'on va dire "façon italienne" aussi.