Avant d'en terminer avec ma trilogie des Recettes d'Océane (souvenez-vous, on avait souffert avec le rôti de porc et le Parmentier de canard), je passe par un sandwich (outil habituel des productions en retard, c'est un fait).
Celui-ci, je ne l'avais jamais vu, et je me dis : poulet sauce kebab, ma foi, ça doit le faire.
Je vous entends déjà : on le voit, c'est pas de la suggestion de présentation. Certes, mais en partie seulement, car il faut voir l'intérieur, sinon ce n'est pas drôle.
L'objet :
Le plastique est un peu capricieux, pas moyen de vous montrer cela de manière élégante. Je découpe le film, extrait la chose (bien collée à son emballage, prévoyez de quoi vous nettoyer les doigts), et vous la dépose sur l'assiette, afin que vous voyiez bien la dimension. Autant vous dire que ce n'est pas pour petit appétit. Et en main, on se dit que cela pèse largement ses 270 g. En comparaison, un 280 g de chez McDo me semble cohérent à avaler. Ici, je reste perplexe : qui peut avaler ça ?
Bref, je vous l'ouvre, pour voir si l'annonce est cohérente :
Ouch, c'est au poulet ! Vraiment très au poulet. En fait, il n'y a de prime abord que du poulet. En cubes. Bon, moi, quand on me parle de sauce kebab, j'aurais eu tendance à mettre le poulet en lamelles, mais c'est un choix.
Je vous fait quelques plans sur la générosité de la chose en poulet, et pour que vous voyiez également la "sauce kebab", diluée dans l’ensemble.
Petit problème, elle n'est pas diluée sur un point : son goût. Alors moi, quand on me dit "sauce kebab", c'est soit sauce blanche (la base), soit samouraï (chacun ses vices). Sauf que là, regardez-moi ces points noirs : du poivre. C'est une sauce au poivre. De chez au poivre, vous voyez. Juste avec du poivre. Du genre de celle qui ne laisse rien sur son passage, et surtout pas votre palais ou votre langue. Et comme le tout est accompagné de lambeaux de tomates acides à en mourir et d'une salade qui a dû pousser l'an dernier (ne vous fiez pas cette fois au visuel, ils disparaissent totalement dans le sandwich), le tout est d'un gras que je ne qualifie pas.
Pour ne rien arranger, mais là ce n'est pas visuel, moi j'aurais proposé la garniture directement dans un parpaing. Parce qu'appeler ça du pain, c'est une insulte au pain viennois. Et pourtant, j'ai pris le temps d'en remettre une partie à température ambiante, pour ne pas méjuger de la chose sortie du frigo.
Bref, si ça ressemble à ce qui est sous plastique (ce qui est vaguement logique), de l'annonce sur l'emballage à ce que vous avez, il y a un univers gustatif. Et stomacal. J'ai connu kebab bien plus digeste, et de loin.
Question nutrition, évidemment c'est riche et bien salé. Mais soyez rassurés : vous pouvez en faire au moins deux repas sans broncher (j'en ai passé quatre dessus). Et il vous annonce un Nutriscore B pour une portion complète, ce qui me laisse rêveuse.
Je vous laisse avec la composition, qui vous indique bien que c'est poivre pour tout le monde !
Vous noterez, ce qui n'est pas légal, qu'aucun pourcentage n'est indiqué. Règle du plus important au moins important ou pas, il faut des proportions. Je pense qu'ils ont reculé devant le poids de la brique de pain...
Edit : comme je suis vraiment une raclure, je vous dis que c'est 51 % de pain, 17 % de sauce, 16 % de poulet rôti traité en salaison (merci le site Auchan, qui s'est donné le mal de chercher)
Prix moyen : 2,20 €
Allez on retourne à nos plats industriels au micro-ondes dès demain (et pour une fois, ce n'est pas une cata).
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