mardi 28 août 2018

Filet de poulet sauce aigre-douce et son riz basmati (300 g) Madern


Je vous avais laissé en plan ces dernières semaines, non pas parce que j'étais en congés (la correction de vos catalogues de grandes surfaces ne connaît pas les vacances), mais parce que je m'étais mise en version "tout du frais, pas du tout-à-réchauffer".

Et là, au détour d'un test partagé avec mon cher compagnon, je vous ressors un produit vite prêt qui ne met pas l'appartement à 40 °C dès 12 h 30.


Du poulet et du riz (je pense que vous commencez à savoir que le poulet et moi c'est une longue histoire d'amour), avec sauce aigre-douce, pas forcément ma favorite.




Je vous offre le détail de cette sauce et de ce poulet si beaux, avec ces poivrons tout frais...



Personne n'a l'intention de rêver davantage, donc on ouvre la chose, pour retomber sur  la Terre



En fille bien disciplinée, je mets le tout au micro-ondes et j'attends.


Je vous passe le riz, qui cuit comme tout riz, pour vous proposer ce poulet aux légumes. Le visuel est très peu avantageux, mais l'odeur est alléchante. Le sucré/salé est rien qu'au nez très présent.


Dans l'assiette que vous connaissez bien, on obtient ceci (je  n'ai pas mélangé, c'est volontaire, et je ne suis qu'au chapitre 2 du manuel "Faire de belles photos", mon estimé compagnon ayant décidé de de me faire cadeau d'un appareil photo plus évolué que mon basique).




Autant vous dire donc que, pour une personne, c'est assez copieux. Je n'ai rien trié pour "faire joli", j'ai laissé comme ça venait.

C'est donc très esthétique, et c'est bon. Le parfum sucré est insistant (un peu trop pour moi), l'aigre se montrant trop discret, mais on reste dans ce qui est annoncé.

Question poulet, le filet est bien présent :




Pas de reconstitué, un vrai filet., moelleux comme espéré. En quantité, on est sur 60 g de gallinacé, pas plus, c'est dommage.

Je vous laisse constater que le poivron bien vert est aux oubliettes. Comme toute autre couleur vive du visuel. Le riz est pour sa part parfumé, et mérite de ne pas être mélangé avec la sauce tant il est fin.

C'est très correct pour un produit que l'on sait congelé. Le visuel est retouché, on ne va pas refaire le monde, mais quand on sait pondérer le rapport visuel /plat das mon assiette; c'est un bon choix.

jeudi 28 juin 2018

Poulet rôti et sa purée de pommes de terre (300 g) Carrefour "Les Brasseries"

On retourne sans le secteur des plus belles pochettes-surprises en termes de visuel pas-tout-à-fait contractuel, j'ai nommé les plats préparés du rayon épicerie, avec opercule opaque. Mes préférés quand je suis d'humeur à jouer au jeu des 7 erreurs.

Direction un plat qui s'annonce peu calorique (314 kcal pour la portion), et beau comme un camion selon l'idéal de Carrefour.

 



Zyeutez-moi ce détail des beaux morceaux de filet de poulet, avec cette purée bien ferme qu'on en dirait de l'écrasée fourchette...




On est d'accord qu'on sait tous que le brin de persil (qui accompagne également la terrine Sheba de votre chat, comme chacun sait) et la fumée ne sont pas contractuels, mais tout de même, ça vend du rêve.



Allez, on passe ça 2 minutes au micro-ondes et là... paf !



Je vous avoue, j'ai même renoncé à mon habituelle assiette de présentation, tant j'en suis restée déprimée.


Prenons les choses dans l'ordre :


Le poulet et sa sauce onctueuse : quelques lambeaux nageant dans une sauce trop liquide essentiellement constituée d'yeux de graisse. Je précise qu'au goût, pour identifier du poulet, il faut avoir de l'imagination. Vous me diriez bœuf que j'aurais un doute suffisant.



Et l'appétissante purée maison proposée sur l'emballage : livrée en parpaing, palette de 250. Vous vous souvenez du bloc de riz du colin et son riz safrané ? Eh bien là c'est encore plus beau. Et ça baigne en plus dans un fond de liquide non identifiable (qui n'est pas de la sauce du poulet, je le précise).


Après manipulation durant une bonne trentaine de seconde, vous avez ça, certes mieux réparti mais toujours pas plus visuellement approchant. Et pourtant je vous assure que c'est ce que j'ai obtenu de plus séant. Au goût, inutile de préciser que c'est du niveau cantine, strictement pas un poil de plus.




Très sincèrement, vous avoir épargné l'assiette de présentation relève de la miséricorde.

Sans être abominablement mauvais, c'est tout ce qu'il y a de plus industriel, et évidemment salé. Un ratage qui offre pour seul avantage d'être fort peu cher (2 euros de mémoire, il me semble), mais qu'on peut aisément remplacer par meilleur au même tarif. Et tudieu ce que c'est moche.


Pas de miracle dans la nutrition : c'est peu calorique certes, mais pour le reste je pencherais pour un attentat avéré à l'équilibre.




Ils sont sympa, ils vous indiquent quand même que c'est déjà salé. Juste au cas où vous voudriez challenger le 50 % de sel en un plat...

mercredi 6 juin 2018

Gyoza Mandu dorés aux fruits de mer épicés (280 g) La Maison de Corée

Après une (trop) longue attente (je sais que vous n'en dormiez plus), le dernier membre de la trilogie des bouchées coréennes. Terminant le triptyque commencé par la version aux crevettes et celle aux champignons et légumes, restant toujours dans le végétarien : les raviolis aux fruits de mer. Et dorés s'il vous plaît, ça ne rigole pas dans le luxe.

Question emballage, je n'y reviens pas, on ne sort pas du style sur l'extérieur. Et je n'ai définitivement rien compris à ces chiffres.





Quelques particularités tout de même pour cette déclinaison :
- cuisson très recommandée à la poêle (ce que je fis), et micro-ondes à coller aux oubliettes
- un conditionnement plus important (12 pièces vs 9, 280 g vs 200 g)
- et une présentation en vrac cette fois (disons moins en ordre)





Livrée avec deux petits sachets de sauce spéciale, qui, malgré une taille qui laisse craindre l'insuffisance, sont en réalité impeccablement dosés.




Dans l'assiette, toujours rien à reprocher : plus conforme au visuel, c'est de l'impression 3D, et encore.




Ne vous fiez pas à la taille de l'assiette, c'est la version "dessert" de l'habituelle, donc bien plus petite. Néanmoins, les raviolis sont un peu plus dodus que leurs confrères à la vapeur.


Dans le détail, toujours un pliage aussi propre :




Une fois passée l’épreuve de la cuisson (je vous conseille d'aller au-delà des 3 minutes, en couvrant votre poêle et en retournant régulièrement), on a ça :




Ils sont donc bien dorés, comme promis. La brillance est ici liée au fait que j'avais mis un tout petit peu de matière grasse par sécurité (parce qu'un ravioli qui se déchire, c'est moyen visuellement). Vu le résultat final, je pense que je pouvais m'en passer, ils en rendent assez eux-mêmes.


En ton-sur-ton (version je vous présente ma table de salon et mon éclairage nocturne...)



Vous concluez donc sans mon aide : que pouic à reprocher visuellement. Bon, dedans, c'est autre chose.


Sans la sauce d'accompagnement


Je vous vois, d'un coup, avec un effet de déjà-vu insistant... Ou partis en quête des crevettes et autres calamars annoncés (BTW ce n'est pas ce que j'appelle au sens strict des fruits de mer, mais passons). Cherchez pas.


C'est pire quand vous ajoutez la sauce (et que c'est flou, mais ça c'est mon grand âge...)



Grosso modo, en bouche, c'est plutôt un goût de purée de légume, soja et vermicelles, avec une sauce cette fois plus acide que pimentée. Bref, c'est aux fruits de mers autant que ça pourrait être au colin ou au poulet. Et c'est épicé de façon très modérée (enfin, pour une personne habituée s'entend).

Conclusion : comme les autres, c'est joli, c'est visuellement conforme, mais c'est gustativement passable. Palme à celui-ci, qui malgré une pâte (encore une fois) très bonne, est le plus décevant de la série (ou alors j'en attendais trop, ce qui est fort possible).


On termine par la nutrition (et je vous précise que les 5 que j'avais pris font déjà une bonne portion, je pense que 4, donc 70 g, suffisent amplement).




Évidemment ça explose le sel (même sans la sauce, c'est vous dire), mais pour le reste ça donne presque bonne conscience.

mardi 22 mai 2018

Colin d'Alaska sauce citron et son riz safrané (300 g) Toque du Chef

Avant d'en finir avec le triptyque des raviolis coréens (je sais, le suspense est insoutenable), un détour par un plat tout fait du rayon épicerie de chez LIDL. Il est assez rare que je prenne ces produits chez eux, mais là j'ai voulu tenter, attirée par la recette (en fermant les yeux sur certains ingrédients et additifs, mais pas pire que la moyenne, loin de là).


On vous promets donc ceci, prêt en 2 min et 30 s.



Visuellement, c'est frais, riche en légumes, équilibré, peu calorique, et regardez-moi ce poisson tout juste pêché dans le Pacifique Nord-Est (zone FAO n°67, je vous dis qu'on est des intimes, lui et moi, il m'a raconté sa vie) :




C'est beau hein ? Je vous propose de voir ça, sans l'opercule, après réchauffage.




Vous le sentez moins, hein, tout de suite ? Et portez un regard attentif à ce superbe bloc de riz qui se décolle tel un parpaing du bord de l'assiette (en bas à droite). Je suis méchante, le riz ça colle toujours un peu...
Vous notez le "raccord Alaska", avec cet océan de sauce qui rappelle sans conteste à ce pauvre pavé son milieu naturel...

Bref, dressé ça vous donne ça



Je pense que je vais tenter de vous trouver des assiette creuses transparentes pour la prochaine fois que je vous montre un plat en sauce. Pour que vous voyiez mieux la déferlante liquide... Bref, il y a bien de la carotte et du champignon, on voit un pavé de poisson, une sauce (couleur citron très foncé, mais qui se voit VRAIMENT très bien) et... eh ben du gras bien épaissi.



Je pense que "L'île du bout du monde" serait une belle métaphore de cette pauvre tranche de colin.


Étant donné que je vais au bout des choses, je vous précise que ladite sauce a tous les vices : non contente de cristalliser tout ce qui est gras, épaissi et salé, elle vous fiche en l'air le plat. Le riz pris séparément est très bon et léger, le poisson s'en sort honorablement, et les légumes aussi, y compris dans la texture restée croquante des carottes. Seulement voilà, la vengeance de la sauce tueuse du plat de la cantine/de tout plat préparé (qui a autant vu le citron que ma dernière bolognaise) ne fait pas de quartier. Elle éparpille façon puzzle.


En gros, que ce soit visuellement ou gustativement, il n'y a que le riz à sauver de l'ensemble, ce qui n'était quand même pas le plus complexe...


Côté nutrition, le plat annonce seulement 273 kcal/portion, ce qui est raisonnable, mais pas nécessairement bien réparties dans les apports.



mardi 8 mai 2018

Gyoza Mandu aux champignons et légumes (200 g) La Maison de Corée

Le deuxième volet de la trilogie asiatique, après la version aux crevettes, cette fois dans la veine végétarienne. Toujours la même promesse de naturel et de très peu de sel, et bien sûr un visuel haut de gamme.




Ne me demandez toujours pas ce que signifie le "1" en bas, ma réflexion n'a pas progressé depuis la dernière fois.

Et pour une fois, n'accusez pas ma nullité photographique, l'océan de fumée sur emballage c'est eux, pas moi !

Cette fois que je vous ai pris le sachet plastique en plus, dans un ton sur ton dont j'ai le secret :




Donc vous "tirez ici" (miracle, cette ouverture facile marche très bien, je ne m'en remets pas...), pour retrouver vos 9 candidats rangés dans leurs alvéoles. Vous notez que certains ont une forme quelque peu erratique, mais c'est toujours aussi propre dans l'ensemble.




Là, ni une ni deux, je n'ai pas rajouté d'eau, j'ai collé la barquette dans le micro-ondes directement (je vous conseille de rajouter une cloche) pour 3 minutes (un peu plus que préconisé je l'admets, mais il faut ça). Et hop, sur l'assiette :




Rien à redire, c'est toujours aussi proche du visuel (encore une fois en n'utilisant même pas un panier vapeur). En détail, ça vous donne ça (avec la "sauce spéciale", toujours aussi pimentée, j'aime mieux vous prévenir, mais qui convient mieux à cette recette qu'aux raviolis à la crevette) :




(Oui, alors là vous pouvez accuser mes talents de photographe, encore que foirer une mise au point de cette manière relève de l'art).

Et à l'intérieur, c'est ça :




C'est donc frais et très correct sur tous les plans, en tout cas visuels. Parce que sur le plan gustatif, on est quand même très loin d'un espoir de saveur champignon. Les herbes certes, bien relevées certes, les légumes oui, les vermicelles sans conteste, mais les champignons noirs, que pouic en bouche. Bref ,c'est beau et c'est bon, mais c'est pas tellement aux champignons. On ne peut pas tout avoir, dit-on.


Question apports nutritionnels, toujours sur 100 g, donc 4,5 gyozas, donc pas grand-chose quand même en quantité, c'est déjà pas mal. Pour un produit qui se dit végétarien, donc supposé "healthy" (dans l'esprit du consommateur), c'est pas mal côté protéines, et si vous comparez, vous verrez que c'est plus riche que la version crevettes. Seul différence : le sel, ici nettement moindre. Mais on rappelle que le calcul est fait sans la sauce (on se demande bien pourquoi, même si, comme tout le monde vous le dira, le  sel de la sauce soja est meilleur que les autres).



mercredi 2 mai 2018

Spinach Puffs (1 kg) Eridanous

Vous avez traduit, bilingues que vous êtes, "bouchées aux épinards". Un produit surgelé issu de la campagne grecque de LIDL. Ce type de campagne est capable, quel que que soit la culture /le pays choisi, du meilleur comme du pire. Ici je vous le dis pour casser le suspense : c'est du côté du meilleur.

Au programme donc, des petits coussins feuilletés garnis d’épinards, de fromage (à dominante chèvre/brebis) et de poireaux. Avec des vraies feuilles d'épinards et un feuilletage XXL :







Le paquets est supposé contenir en gros 11 "portions" de 3 puffs. Soit, de tête, environ 33 coussinets (n'applaudissez pas, merci). Je vous avoue que je n'avais pas regardé avant, du coup j'ai entamé par un plat de 4.




Je ne vous présente plus mon assiette, vous êtes de la maison, maintenant. Honnêtement, vu comme ça, on se dit que ça ne va pas faire beaucoup, et surtout que le résultat sera loin du compte en visuel. Néanmoins, il faut admirer la régularité du pliage et de la soudure, c'est propre, sans casse, ça fait plaisir.





À cet instant précis où votre four est préchauffé (on va y revenir, parce que je fais aussi dans les conseils de cuisson), vous savez, en habitués de ce type de choses, que la cuisson peut à tout instant virer à l'explosion (que ceux qui n'ont jamais fait éclater un bâtonnet de mozza pané se manifestent).  Ce qui ne manque pas d'arriver, malgré les précautions indiquées plus bas :




Tous ont cuit dans le même four, et durant le même temps. Vous voyez donc que le niveau de foirade est aléatoire. Bref, ici, cela a été à 200 °C (et non 250 comme indiqué) durant 12 minutes (et non 20 à 25 comme conseillé). Et le tout en ayant un œil dessus. Pour moi, avec l'habituelle Purifry, ouverture toutes les 5 minutes environ.

Bref, pour les plus réussis, on obtient ça :




Reconnaissez que c'est joli, et proche du visuel. Mieux encore, à l'intérieur, ce sont vraiment des épinards en branche (je vous conseille d'aimer ça, car la saveur ne fait pas semblant pour une fois, sur cette gamme, entendons-nous, surtout relevée par le poireau et le fromage de chèvre).




C'est mignon comme tout, même si on l'ouvre. Et le feuilletage est aussi XXL que promis.




Alors certes sa composition, à base de margarine à l'huile de palme, prendrait un carton rouge, mais il faut rendre à César ce qui est à César : c'est finalement assez peu gras en bouche (sur les doigts c'est un autre problème) et très bon.

En gros, en termes de visuel contractuel, on serait de mauvaise foi de leur reprocher quelque chose.

Je vous confirme au passage après dégustation que trois bouchées c'est déjà bien, car si l'équilibre des goûts y est, la pâte cale tout de même l'estomac.


Un petit détour par la nutrition pour finir (et vous dissuader de vous en gaver...)




Sans surprise, c'est dodu en gras (et pas le bon...) et en sel (alors que, curieusement, au goût, ce n'est pas très salé). Bref, à éviter de prendre en guise de simple apéritif !

mardi 24 avril 2018

Barres Fruits Rouges Special K (129 g) par Kellogg's

    Place à des barres aux fruits rouges de chez Kellogg's. Le visuel nous présente une barre bien droite avec des morceaux de fruits allant du rouge vif au rouge sombre. Les céréales dorées sont très jolies. 😉


Barres Special K Fruits Rouges - Bars Special K Red Berry - Fraise - Strawberry - Kellogg's - Barres de céréales - Cereal bars - Snack - Special K
Boîte de Barres Fruits Rouges Special K



    En réalité la majorité des bouts de fruits tirent plutôt vers un mauve délavé et la répartition paraît un peu moins généreuse que sur la boîte. 🤔 Autrement la barre est très bien formée et l'apparence des céréales n'est pas mensongère. Je suis même plutôt séduit. 😌


Barres Special K Fruits Rouges - Bars Special K Red Berry - Fraise - Strawberry - Kellogg's - Barres de céréales - Cereal bars - Snack - Special K
Barre Fruits Rouges Special K

Barres Special K Fruits Rouges - Bars Special K Red Berry - Fraise - Strawberry - Kellogg's - Barres de céréales - Cereal bars - Snack - Special K
Zoom sur des céréales (flocons, pétales, billes), et des fruits à l'apparence étrange....


    Pour connaître les raisons des différences entre l'image de vente et le réel suivez ce lien😁