lundi 30 septembre 2019

Le façon Baguett Bœuf pastrami sauce moutarde (200 g) Charal

Vu le désordre de mes plannings de repas (et le fait que je suis dans une période plutôt salades), avant de vous causer du burger tant attendu (oui, depuis juin, je suis comme ça), j'intercale un sandwich chaud, toujours de Charal, avec un ingrédient sur lequel je lorgnais depuis pas mal de temps : du pastrami.





À trouver au rayon frais. Avec un emballage dans les 30 x 10 cm, ne me cherchez pas une molécule. Je précise que "pas une molécule" concerne uniquement le packaging. Le reste, on verra plus tard, une fois plastique et box de réchauffage retirés... Gare à vous : il a intérêt à avoir été conservé à plat autant que possible, sinon vous risquez quelques soucis à la mise en œuvre. Seul bémol pour moi dans la recette : c'est de l’emmental, et je n'en suis vraiment pas amatrice, mais avec le pain, le pastrami et la sauce moutarde, je suis motivée quand même.

Il faut dire qu'on a un merveilleux visuel, avec trous de la tranche de fromage inclus (même après le réchauffage, les premiers trous thermo-résistants), pastrami débordant (avec un pliage de tranches que toi tu peines à dresser avec une aussi belle ondulation dans une assiette de présentation, alors que là direct sorti du micro-ondes c'est une robe Dior), et sauce qui se tient majestueusement, sans dégouliner, même sous les tranches de fromage.

Bref, pour arranger le tout, et au cas où vous auriez du mal à identifier les ingrédients, vous avez droit à une petite illustration façon "éclaté"





C'est pas attentionné ça ?

Ce qui serait plus attentionné, c'est de préciser partout que c'est de la moutarde "à l'ancienne". Alors certes on est supposé le voir sur le visuel de face (on distingue quelques graines), on le devine à l'expérience (et chance pour moi j'aime ça), mais les habitués des fast-foods (hors Royal Deluxe) vont rester perplexes.


Question préparation, on retombe sur cette fameuse méthode "plastique avec".




Vous vous souvenez ? Celle du Kebab au bœuf

Alors certes, sur ce produit, le film plastique me semble de texture légèrement différente, avec un visuel complémentaire "Toastbox®", qui montre bien le plastique encore présent, mais je suis échaudée, je prends zéro risque. Seul le carton ira dans le four.

Et j'en sors (avec 20 secondes de moins que préconisé, mais je suis habituée avec mon four), ceci :




Certes, le pain est contractuel. Pour la sauce et le fromage, même en temps de cuisson réduit, c'est le naufrage attendu. À l'odeur (qui n'est pas dans le contrat visuel, mais on va dire qu'elle est présumée par l'image), la sauce moutarde ne plaisante pas.


Étrangement, le pastrami au drapé digne de la Fashion Week se fait d'une rare discrétion. Dans un souci d'équité avec la part carnée, je vous ouvre l'objet.



Quantitativement, rien à redire, on est dans ce qui est attendu. Mais pour l'esthétique, vous repasserez (enfin, pas à fer trop chaud, le pastrami est déjà bien assez raplati comme ça).

Bon, je vous passe le fait qu'il a fallu tout remettre dans le bon ordre (avec bien sûr de la perte en sauce), pour vous dire que, comme d’habitude, le pain est bon (très léger d'ailleurs), la sauce est très à la moutarde à l'ancienne (je vous conseille d'aimer son arrière-goût, elle ne rigole pas en bouche), et que le fromage pourrait être de la tranche de Vache qui Rit, du "fromage à burger" ou quoi que ce soit de ce type que ce serait pareil : aucun goût d’emmental (je l'ai supporté, c'est vous dire). Pour finir, objet de ma convoitise (déçue) et argument majeur du produit : le pastrami. Ultra compact, il vous renforce les maxillaires et est salé au seuil d'écœurement. Consternation. Puis interrogation : de prime abord, je me suis dit que c'est moi qui mangeait très peu salé, donc que c'était ma faute. Puis j'ai regardé la nutrition. Sur le taux de sel.




50 %. Non... rien. Enfin si : le même taux que le kebab de la même marque dont je vous parlais plus haut. On sent la nutrition responsable (enfin, à supposer que vous soyez aussi pour le taux de protéines marchant au plafond).

Il me semble (mais je vérifierai) que cette petite chose est à 2,99 €. Vu comment vous êtes étouffés à l'arrivée, sans compter les 2 litres d'eau nécessaires durant le repas, on va dire que ça cale pour le prix.

Rassurez-vous, mon hypertension n'est pas encore critique, et il me reste d'autres joyeusetés, mais ce sera entre deux salades maison un peu... différentes de ce genre de choses.

mercredi 18 septembre 2019

Panini Poulet sauce curry micro-ondable (160 g) Sapresti

C'est la rentrée pour tout le monde, y compris pour mes mauvaises habitudes. Traduisez : manger le plus vite possible pour ne pas se mettre en retard sur le boulot, et avoir le moins de vaisselle possible. Bon, sans en être là, ce produit, dans mes souvenirs, étant excellent. je me suis jetée dessus en le trouvant dans les rayons d'un supermarché discount "qui est mal". Sauf que visiblement, soit je me suis ratée dans la marque, soit ils ont changé de recette, soit je mène une vie dans un univers parallèle, bref ça n'a plus rien à voir.

Mais on en reste ici au visuel...

Le panini est présenté dans un sachet transparent, mais gainé dans son étui micro-ondes. On a donc le droit d'avoir des hésitations, même si la dimension est pour le coup évidente (pas comme vos pizzas ou burgers qui peuvent faire une expédition façon Pékin Express pour trouver un des angles de leur boîte).



Je vous ai retiré le plastique, vous notez que rien ne dépasse. Taille précise de la chose : 19,5 cm.

On passe ça religieusement 2 minutes et 15 secondes au micro-ondes (900 W chez moi), on attends 1 minute (moins pour moi, mais je suis une warrior), et on suit le mode d'ouverture.



Ce qui est, passez-moi l'expression, très con, c'est que l'on vous propose de tirer sur une languette horizontalement, alors que, comme vous le constatez, on a dessous une languette, verticale, qui remplirait la même fonction. Il a dû y avoir télescopages d'idées géniales au brainstorming. Je ne vois que le trop-plein de talents pour générer un tel résultat.


Bref, on ouvre le truc. Vu du dessus, c'est un panini.



Vu du dessous, je suis plus perplexe sur le gril utilisé. Chez moi, ou dans mes souvenirs (c'est vrai que ça remonte...), c'est toasté dessus ET dessous.




Comme je suis très motivée, je vous le montre de profil, avec son visuel derrière



Pour les rayures, ça passe. En revanche, rayon épaisseur et sauce curry aussi crémeuse qu'une tranche de cheddar en texture, permettez-moi de vous dire qu'on peut repasser (sans faux-plis). Intriguée, j'ouvre la chose. J'ai d'abord hésité, puis je me dis maintenant que ça m'a permis de tomber moins brutalement de mon tabouret : je savais à quoi m'en tenir.




Je vous assure qu'il y a du poulet (enfin, une "préparation à base de poulet"). De la courgette (ça je vous confirme qu'elle est visuellement absente mais gustativement atrocement là), et de la tomate (qui parvient à être aussi anémique qu'acide et insipide, c'en est magique...).


La sauce curry, je vous l'offre en vue de profil



Elle est telllement liquide que vous en confondriez le pain avec votre Spontex de la vaisselle. Non, j'abuse : au goût, votre éponge est plus relevée. Trouver le moindre goût de curry relève de la prouesse (ou de la mauvaise foi).


On va dire que, visuellement, au premier coup d'œil, sans regarder en détail, y a des belles rayures sur le dessus. Sauf qu'il n'y a vraiment que ça qui colle avec l'annonce du produit. En terme de "mise en image", c'est très respectable. Mais la chute n'en est que plus dure pour le client final.

Une belle blague à 1,99 €


Je ne vous laisse pas sans la composition, avec ses 20% de poulet dans les 22% de préparation à base de poulet et autres joyeusetés décongelées (je précise que c'est un produit du rayon frais).




Eh bien sûr jamais sans la nutrition, qui, comme toujours, ne vous donne pas les pourcentages, pour vous éviter un arrêt cardiaque immédiat.




Je rappelle que le plafond de sel par jour, c'est 5 g. Et 2 000 kcal. Là, vous avez 160 g dans l'assiette. Et la ration protéinique est atterrante (notez que vu la quantité de poulet, ce n'est pas surprenant).


Allez, l'automne arrivant, on va se motiver sur les boîtes de Pandore que sont les plats préparés, je suis certaine qu'il m'en reste encore à tester...

mercredi 24 juillet 2019

Le Burger Rösti (220 g) Charal

Bon, je suis en retard, comme d'habitude, mais je continue, en pleine canicule, sur ma triade de sandwichs de Charal. Vous aviez assisté au naufrage du Kebab, je vous propose une autre nuance, tout en épaisseur et nuances chromatiques.


Donc, de base, un burger hivernal (oui, j'aime la contradiction), qui évoque la raclette et les recettes de Speed Burger par exemple. On l'imagine carrément façon raclette, fondue, soirée au ski, 17 500 kcal la bouchée, 15 cm de haut (j'abuse, la boîte en fait 7 seulement)...




Vous voyez comme c'est à la fois chaud, chatoyant, bien organisé ?  Avec cet emmental au trou parfait ? Bon, je ne peux pas vous l'ouvrir, parce que voyez-vous, je suis le modus operandi :





Sans le "Bop !" (onomatopée jusque-là inconnue de moi), j'obtiens ceci (cette fois sans plastique fondu ni autre dommage collatéral, mes doigts inclus).




On admettra que le pain muffin, outre son choix assez étrange pour un burger de ce genre, est pâlichon. Mais on va éventrer la chose, afin de constater la "sauce saveur ketchup" (je vous assure que c'est la formule de la composition, j’ignorais qu'on pouvait inventer une sauce saveur sauce, mais bon, de nos jours...).






Très belle tranche d'emmental, hein ? Je veux bien que ça fonde, le fromage, mais là...

Je me devais, pour faire juste au visuel, de vous le montrer en coupe



Alors, bon, on ne va chipoter sur le fait que bacon est sous le steak, c'est un classique. En revanche le steak est bien de cette couleur, je vous le confirme. Et le bacon de cette apparence de tranche de blanc de poulet. Pour le reste, c'est... bah c'est presque conforme (je ne parle que du visuel hein, le reste est un autre problème). Je suis sûre que c'est la faute de mon éclairage. J'envisage de porter plainte auprès de la lumière naturelle pour atteinte au visuel (non) contractuel.


Je vous laisse avec la nutrition, qui, elle, déplafonne tout en sel (et pas que)...



40% pour un produit qui affiche 220 g (et je confirme que c'est tout de même léger somme toute), c'est une "Édition limitée" qu'il convient de limiter tout court.


Edit : en retravaillant sur le produit, je viens de tomber de mon tabouret : ce produit, vendu au rayon frais, est en fait un produit décongelé. C'est précisé (en toute discrétion) sur l'emballage. La chaîne du froid doit être ravie de sa sécurisation. Quitte à en être là, et pour moins cher, autant prendre leur gamme surgelée...


Allez, le suivant sera Italien !

jeudi 27 juin 2019

Kebab au bœuf (165 g) Charal

Profitant d’une offre "le troisième produit offert" (dans mon cas chez Carrefour Market), et bien que ce ne soit pas ma priorité, je me suis laissée tenter par la marque Charal. Vous savez ma dévotion à la cause des trucs qui ne ressemblent jamais au visuel (et rien que pour vos yeux).

Le visuel, le voilà, sur mon assiette habituelle (oui, c'est pour une question de dimension et de couleur). Je précise tout de suite que les deux autres seront des burgers.

Bon, je vous le dis tout de suite, dire de cela que c’est un kebab, je ne voudrais pas en parler avec l’artisan de ma propre rue, le pauvre ne s'en remettrait pas.





Je vous le colle sous tous les angles, parce qu'il va vous falloir un peu de patience pour saisir le problème qui taraude une ancienne habituée du sens de montage des produits... Pour vous montrer la chose, j'ai tout sorti du plastique, et ouvert le fameux carton "pop-up", qui n'est pas soudé ici, je vous le confirme. Habituée à ce type de produit (oui, ne vous plaignez pas, ce n'est pas vous qui ramez tous les mois de juin à rentrer dans votre bikini), je suis surprise, mais plus rien dans la modernité des modes d'emploi ne peut me déconcerter.




Ouvert (oui, il est monté à l'envers, hein...), voici le dessus (enfin, selon l'emballage et la forme du bun)



Et le bas (toujours selon la même logique)


Je referme donc le tout, (haut et bas) et, relisant 5 fois le mode d’emploi, je met le plastique avec. Oui, c'est bien écrit. Je suis disciplinée, donc je le fais. Oui, avec les deux cartons flottants, le truc monté à l’envers (un détail dans ce cas), ET le plastique.

Avant que vous ne me preniez pour une inconsciente ou une mythomane, je vous le livre :



Oui, "sans le retirer", visuel plus détaillé à droite inclus.

Avec les yeux rivés dessus, car j'ai quand même un cerveau, je gère le truc à l'aide de l'odeur de plastique fondu, et je vous présente ça :


Oui c'est fripé, c'est un sauvetage de four micro-ondes.

Je précise tout de suite que ce n'est pas à faire avec un enfant dans les parages, et certainement pas à le laisser faire seul en suivant les indications.

Parce que même l'emballage a eu du mal à survivre.



Bref, deux doigts collés au plastique et un ongle bien amoché après, le produit fini. Il est correct, je vous rassure, je suis encore là pour en parler.


C'est vrai qu'à l'œil c'est assez proche de la suggestion de présentation. Je vous le mets même en vue de côté.




Après, un kebab ? Non. Mais ce n'est que de moi comme "jugement". Et le pain est moelleux (la marque se rate rarement sur le sujet). En revanche, sauf à prendre une méthode issue de ceux ont l'habitude (et pas du stagiaire relecteur) c'est non. Surtout pour le goût supposé de la chose, bourrée de sel comme la composition pouvait le laisser craindre.


Allez, un petit détour par la nutrition (oui, pour voir le sel) ?



50 % des AJR, joli score.


Je croise les doigts pour que les deux burgers qui restent relèvent le niveau.


jeudi 20 juin 2019

Couscous à la méditerranéenne (73 g) Knorr "Mon Veggie Pot"

Je sais, c'est vil de se moquer. Et tellement facile avec ce type de produit, qui évoque chez vous, j'en suis sûre, quelque chose naviguant entre le Bolino, la Pasta Box (hyper tendance) et les nouilles chinoises. Mais je ne pouvais pas vous laisser sans cette suggestion de présentation façon amuse-bouche, servie en cuillère, avec tomates fraîches en sus, pour la déco sans doute. Bien que j'ai hésité, tout de même (il me restait un nuage de conscience), le résultat final m'a convaincue..

On est donc sur un bol veggie (tendance, je vous dis), et je prends le temps de tout vous mettre en détails, parce que ça vaut le détour de présentation (sans suggestion ou presque).

Un couscous donc "à la méditerranéenne". Des fois que vous en trouviez un "à la norvégienne" ou "à australienne", autant le préciser.


Spoiler : j'ai failli vous sortir la même cuillère de présentation (un peu moins transparente, mais ça le faisait presque), puis j'ai renoncé. Je les trouve dans les salades Sodebo (non, je ne fais aucun placement de produit (et pourtant je devrais...), je me sacrifie pour vous).

Revenons à notre couscous : il est tout de même revisité, avec ce sachet magique (cherchez pas, c'est le croquant-fondant-je-sais-plus-quoi  + les oméga 3 magiques) !



Donc, comme tout le monde, vous mettez des croûtons dans le couscous. Et des graines de tournesol. Comme tout un chacun, n'est-ce pas : moi-même, je ne fais JAMAIS sans. Attendez de voir comment ça se présente, vos croûtons vont en prendre un coup.

On va quand même jeter un œil sur la composition, parce que le relecteur s'est fini au Sidi Brahim, c'est évident.




Oui, alors là, les allergènes, vous vous débrouillez : c'est en majuscules (des fois, pas quand c'est juste un risque potentiel, on ne va pas inquiéter outre mesure le chaland), et sans note explicative (du genre "les allergènes sont en majuscules"). Non, cherchez pas, y'a pas. Pas plus d'ailleurs que le "préparée" qui devrait compléter le "par portion" en colonne 3 sur l'image suivante. Bref, c'est relu avec les pieds, on fera avec.





En termes de préparation, vous convoquez vos souvenirs d'étudiants (ou autres d'ailleurs, on peut avoir envie de glander à tout âge et sur toute carrière) et vous suivez la méthode comme moi. De toute manière, présentez-moi un humain qui aime se taper la vaisselle, je vais lui explique la vie réelle.



Je vous passe le tas de poudre pilé au couteau pour arranger le mélange final (on a du métier ou pas), et vous offre directement le truc réhydraté. Je vous assure que j'ai pile suivi la ligne "Versez l'eau bouillante jusqu'au repère (J'en mets toujours moins, mais je voulais être honnête avec vous).

Avant ça, je précise que j'ai pensé à refermer l'opercule bien sur le pot (ben quoi, le texte le précise en paragraphe 2, non, c'est sans doute qu’il y a des exceptions)... et imaginé la tête des croûtons tentant de rester croustillants dans ce potage... Ah oui, en effet : ne salez pas.Mais prévoyez au moins 50 cl d'eau avec votre repas.



Oui ça nage. On serait sur une base minestrone, disons, mais on égoutte le tout, et on constate qu'il est en effet riche en légumes, ce coucous.



Vous aimez les carottes ?




Et les courgettes ?




Alors moi oui, mais il faut s'incliner, c'est riche en légumes, vous avez intérêt à apprécier.


Un détour final par la nutrition, pour vous donner bonne conscience. Ou pas du tout d'ailleurs, car cette charmante portion, si visuellement fraîche et top équilibre minceur pleine que de légumes et de bons féculents, c'est certes 16 % de vos AJR, mais tout de même presque 25% de votre apport en sel du jour, pour en moyenne 15 % du reste des autres apports. Bon, pour 2,29 euros, ça passe quand même, mais une fois par semaine, pas plus.







Spéciale dédicace à qui à osé mettre des plantes sur le code-barres, c'est trendy.




Suite des événements : une promo qui traînait sur des burgers, et c'est parti pour une trilogie (pas trop vegan, mais il faut savoir changer) !

lundi 13 mai 2019

St-Jacques et riz de Camargue aux petits légumes (270 g) Fleury Michon

Quittons un peu les pâtes pour le riz, mais en restant dans le genre de choses dont on sait déjà que la crise de rire de la suggestion de présentation nous vaudra un fou rire équivalant à une bavette de 180 g...


Ici, on entre dans l'ambiance estivale, vacances dans le Sud, fruits de mer et rizières camarguaises, bref, ça se doit d'être dégusté en terrasse, avec vue sur mer au minimum. Et avec toutes ces jolies couleurs, vous vous attendez même à quelque chose de léger.




Alors, oui, le Nutriscore C, ça commence moyen, mais il ne faut désespérer de rien.


On ouvre la chose, pour découvrir ça



Ne vous étonnez pas de l'aspect, j'avais eu recours à la congélation (avant la DLC), pour ne pas perdre le produit (que j'avais eu en date courte). Normalement, ce serait plus liquide en sortie du rayon frais, mais vous constatez quand même que, de prime abord, c'est mal parti pour la palette de couleurs. Et que vous n'allez pas manquer de sauce...


Je suis donc religieusement (ou presque, vu que je pars du congelé) le mode de préparation, qui, comme ses congénères, est d'une simplicité déconcertante





Et j'obtiens cette appétissante chose à assembler




Je vous la propose donc, exactement comme le visuel, à savoir le riz parfaitement isolé de la sauce. Personne ne se marre au fond de la salle, merci...




C'est joli, hein ? Je n'ai pas résisté à vous faire un côte-à-côte





Ne partez pas, j'ai des détails !


Le vert et l'orange : si si, on en trouve




Les St-Jacques (enfin, une des sous-espèce qui a droit à ce nom, hein, ne rêvez pas, c'est de l'argospecten purpuratus, tout droit venu avec son empreinte carbonée du Pérou) avec leur corail, sous un angle avantageux vous permettant d'imaginer qu'elles dépassent les 7 mm de diamètre :


Tant que j'y suis, elles ont fait le voyage avec les moules, qui elles viennent du Chili...



Et enfin la sauce annoncée crème fraîche, donc vous ne sauriez douter de l'épaisseur ni de l'onctuosité


Avantage : on voit mieux les carottes râpées (à défaut de les sentir)


Hors sujet complet, mais autant que je vous le dise : c'est absolument insipide. Ou plutôt, quand ils disent "saveurs préservées", c'est d'une part le riz (qui tire sont épingle du jeu, vaguement), sans sel, et de l'autre un océan salin. Et qui ne vient pas de la fraîcheur des fruits de mer, je le crains.

Tarif de la tranche de rire : 3,99 € (chez Carrefour Market), chopé à 2 € en date courte. Et la congélation passe très bien, je vous le confirme. Peut-être accentue-t-elle très vaguement l'aspect salé, mais sur l'ensemble je pense que c'est négligeable. Et visuellement, elle n'y est pour rien dans le naufrage.


Un petit détour par la nutrition




Je rappelle que les recommandations en sel, c'est moins de 5 g/j. Vous en êtes donc à presque la moitié. Pour un plat qui n'apporte que 1/5 des calories nécessaires, et pas forcément les bonnes...


Allez, on va lui accorder un joli top 5 du ratage de visuel, c'est de bon cœur !