Energy Bar Date Saveur banane (3 x 35 g) Isostar

 Bon, pour aujourd'hui, nous ne sommes pas vraiment dans une suggestion de présentation classique, mais dans d'autres détails.

Voyez-vous, je ne passe pas ma vie à ingurgiter des produits surgelés ou sous vide pour tenter de vous montrer à quoi ils ressemblent. Le reste du temps, soit je suis au régime, sois je suis avec du diététique (et/ou du bio, selon ce que je trouve). Étant donné que mon pollen cru n'est pas fort glamour, on passe par une petite barre, non bio, dont la composition risque de vous laisser rêveurs(ses).

Marque bien connue, destinée au sport, veggie... Et non, "date", pour les célibataires, ici c'est "datte", ne rêvez pas de rencontrer l'être aimé. Parfum banane. Qui devrait occuper les 9 % restants (enfin, un peu moins, il faut laisser de la place aux additifs.)

Produit avant ouverture

Question contraste visuel, après ouverture, c'est un peu moins glamour, encore que très correct (et pour une fois je l'ai fait en journée, donc avec un bon éclairage). Mais vous notez que la proportion de banane (dans les ingrédient photographiés) est réduite sur l'emballage individuel par rapport au visuel du carton...

Très beau chocolat de couverture (et soutenu en goût), il faut l'admettre.

Évidemment, avec 35 g, on fait dans la finesse.

Je vous vois venir : non mais de quoi elle se plaint ? C'est visuellement correct. Je vous le concède. Mais la saveur banane est on ne peut plus présente (là-dessus, je vous conseille d'aimer). Sauf que...

0,7 % de dés de banane, donc moins de 0,7 % d'arômes naturels (divers et variés, nous n'avons aucune précision), vos 19 % de céréales comprennent le mélange de la farine (je chipote, mais ce n'est pas la même chose), et le "chocolat" est tout de même bien recomposé. Pour une fois que le visuel est presque contractuel, c'est la composition qui peine à être au niveau... Décidément, quand ça ne veut pas, ça ne veut pas.


Pour finir, je vous laisse avec la nutrition, dont la troisième colonne m'a laissée perplexe quelques minutes tout de même...

M'est avis qu'elle aurait dû accueillir plutôt les pourcentages, mais les lignes de calcul, tout ça, c'est compliqué...

Gyoza farcis aux légumes (400 g) LIDL

 Bon, pour aujourd'hui, on va faire dans le très très simple en termes de visuel.

Je suis une grande fanatique de gyoza, je teste à peu près tout ce qui passe et, cette fois, je me cale sur un produit surgelé de LIDL. Vous noterez qu'ils ne prennent pas trop de risque sur le visuel de présentation, (on évite les bateaux façon maki, les ornements orientaux, bref, seules les baguettes et la sauce soja viennent s'introduire dans le cliché, mais c'est normal)

Je vous en prends seulement 5 (le paquets en contient 20, de mémoire) pour le test.

Pour le moment, c'est un peu moins vert que prévu, mais il reste du givre (et pour une fois mon éclairage est très blanc).

J'ai choisi d'abord de les cuire à la vapeur (contrairement à ce qui est conseillé). C'est pour cela que vous ne verrez pas sur cette première version l'aspect "doré" présent sur la suggestion. Promis, les 5 suivants iront souffrir de brûlures puis de noyade, je suis du genre à tout tenter.

Et voici le résultat, juste sorti du cuit-vapeur

Honnêtement, on ne peut pas leur reprocher quoi que ce soit. Ils se tiennent parfaitement, et sont même un peu plus dodus que ceux du visuel...

Bon, c'est plus vert que cela dans la réalité, mais quand il est question que la luminosité de ma fenêtre me casse les pieds, elle est toujours là...

Une exception tout de même : la garniture est loin de la purée verte proposée plus haut (et heureusement d’ailleurs, parce l'idée d'avaler des graines de haricots verts ne me tentait pas des caisses, voyez-vous). À l’intérieur, vous trouvez ceci, riche en carottes et soja. Je vous en propose 3 sur les 5, pour que vous voyiez que c'est assez varié. Attention, c'est bien poivré/relevé à la base (d'où ma conviction renforcée que la sauce soja serait inutile).

Vous voyez d'ailleurs mieux le vert de la pâte sous cet angle.

Question nutrition, on est évidemment dans quelque chose de raisonnable

Petit point noir pour le sel, mais il faut souligner que la sauce soja est superflue, ils se suffisent à eux-mêmes.


Promis, je vous fait la version frite dans quelques jours, ici même.

Crevettes panées (200 g) Picard

 Me revoici, avec un produit qui ose la "suggestion présentation" pour une assiette présentée en vrac, mais vous précise tout de même, au dos de l'emballage, que les crevettes sont, je cite "présentées avec l'extrémité de la carapace de la queue, pour une présentation "cocktail" (le premier qui fait un jeu de mots avec "tail" sort de la salle).

Rassurez-vous, ce sera rapide. Voici le produit attendu

(image prise de nuit, donc plus jaune, comme toutes les suivantes)

Je vous ouvre la chose, en laissant le tout sous plastique. J'avoue que, sur le coup, je crains un peu le pire...

Néanmoins, le ratio visuel/taille réelle des crevette est très correct, il faut l'admettre, et la quantité annoncée est bien présente.


Je vous passe ça en friteuse sans huile (ce sera son chant du cygne, j'en change aujourd'hui, #3615 mylife), en suivant le mode de préparation conseillé

et je vous le mets sur l'assiette (qui ne bouge pas, elle, pire qu'une moule sur son rocher).

C'est dodu, bien doré, présenté aussi en vrac que sur le carton, mais cela tient ses promesses.

En gros plan, vous constatez que c'est de la vraie panure (bon, je préfère le panko, mais on ne vas pas chipoter)

Du coup, je vous laisse aussi vérifier que c'est bien une vraie crevette à l'intérieur, et pas une pauvre purée ou un avorton noyé dans la panure

Vous me direz : non mais c'est pas du jeu, il n'y avait pas de présentation avec du persil, de la salade et 3 autres ingrédients dans une verrine. Je vous l’accorde. Mais parfois le plus simple est le plus efficace. WYSIWYG.

On en termine avec la nutrition, forcément pas très équilibrée. Cela dit, avec 200 g, vous avez sans problèmes deux portions, car les crevettes sont bien charnues. Une bonne salade verte en plus, avec éventuellement carotte et soja, et vous avez un repas protéiné (évidemment, vous ne les trempez pas dans la mayonnaise, hein...)

Je précise tout de même le prix : 6,95 €, donc très loin d'être bon marché, surtout pour un produit élevé en Équateur (il me semble les avoir eues un peu mois cher en promo Carte)

Pour rester dans les "C'est plus que pas mal en suggestion de présentation", on passera aux gyoza de la même marque dès demain !

Tarte fine tomates mozzarella sauce crème et pesto (370 g) Marie

Tarte promise, tarte due !


J'avais déjà testé la Tarte italienne de la gamme Tartes du Monde de la marque. En revoyant l'article, d'ailleurs, je me dis : "Tiens, c'est proche tout de même, non ?" Mais non, mais non, là c'est "nouveau". Et pas en base tomate, donc je suis pleine d'espoir.

Vous notez que, pour le nom, ils ne se sont pas foulés. En gros, c'est la composition. Zéro prise de risque.

Le visuel me laisse tout de même surprise

Ça vous évoque quelque chose, hein ?

Allez, je vous envoie le rêve, sous plastique pour commencer (j'ai tous les vices, ne cherchez pas)

Belle répartition, un peu pâlotte, mais je suis pour les bases blanches, donc je ne déprime pas tout de suite.

Je vous la déshabille et vous la pose sur le même plat que sa copine base tomate

Oui, elle a l'air encore plus petite ( même poids pourtant), ce qui n'était pas une mince affaire.

Bon, je suis soigneusement le mode opératoire. Pour tout vous avouer, comme j'en avais eu deux dans le cadre d'une promotion, j'ai pris une fois le mode "tout  au talent", et la pâte était totalement détrempée. J'avais mis ça sur mon compte, donc cette fois j' y vais comme requis, sur la résistance inférieure ou presque, en priant pour la survie de ma tôle.

Retour d'expérience : c'est exactement le même problème. La pâté finit tout aussi mal cuite et humide (il faut dire qu'avec des tomates et du pesto, on ne pouvait pas espérer autre chose). Et pourtant j'ai poussé le temps ET la température de cuisson. Bref, sans couverts, c'est mort.

Donc, cuite

Je vous le concède, c'est correct par rapport au visuel

Je vous tente les gros plans pour que vous voyiez le souci de détrempage : on baigne dans l'eau dégorgée.

Inutile de vous dire que pour le superbe feuilletage, c'est mort (même si la pâte est en effet feuilletée, mais d'un gras à s'enfuir dans la minute, et pourtant je suis fan).

Vous n'êtes pas volés sur le "pesto", mais j'ai tout de même dû vérifier que ce n'était pas du pesto d'épinards, tant le goût est étonnant.

Considérations hors visuel, que je vous laisse une dernière fois,

c'est acide, gras (et pourtant ma feuille de cuisson est absorbante), ça ne se tient pas, ça dégouline d'eau, bref pour moi, sur le plan achat, c'est le même naufrage que sa copine italienne.

Je ne vous laisse bien sûr pas sans la nutrition

Ils nous refont le coup de la portion du tiers, on ne change pas une équipe qui gagne. Sauf le sel, tout est en baisse par rapport à son ancêtre. Et pourtant, en bouche, elle semble moins salée, comme quoi... Enfin, on reste tout de même en NutriScore D (notez que son aînée n'affichait rien du tout), ce qui semble logique.

J'ai décidé d'être franchement infecte aujourd'hui, alors je vous laisse ça comme info (sur le site de commande en ligne d'une enseigne de grande distribution). Honnêtement, je recherchais simplement le prix, mais je n'ai pas pu m'empêcher...

Même eux ne se donnent plus le mal de cacher le renaming.


Sinon, elle coûte 4,08 € chez eux ( je crois que j'avais la seconde à -50 %)

On repasse à des produits de la mer dans la prochaine étape, nettement moins risquée en visuel !

 

Poulet rôti Purée à l'ancienne (300g) La Cuisine d'Océane

Comme je vous le disais, il fallait que j'en termine avec mon triptyque de la marque La Cuisine d'Océane. Retour donc en finale avec un ultra basique, l'une des rares viandes que j'avale : le poulet. Je vous avoue que je suis un peu stressée, vu les les deux naufrages de ces dernières semaines, mais aussi d'humeur taquine.

Promesse visuelle :

Bon, le "sans sauce du tout au fond de l'assiette", je suis dubitative, mais je me dis que, pour le reste (hors persil, on ne me la fait plus), c'est jouable.


Je vous l'offre avant ouverture :

Oui, je sais, c'est vil de ma part, mais vous pouvez ainsi vérifier que c'est bien en DLC valide.

Préparation religieusement suivie (qui concurrence ses congénères en simplicité)

Vous me connaissez, c'est micro-ondes. Et ainsi, je peux vous la désoperculer discrètement avant réchauffage.

Joli pavé de purée, hein ? Et joyeux litrage de sauce sur la droite.

Bref, je suis le modus operandi, et hop, le résultat, toujours dans son container plastifié (et sur l'assiette-étalon)

Ça bloblotte (ne cherchez pas dans le dictionnaire, c'est régional), ça nage, bref je le sens très mal.


Coup d'œil sur l'étrange texture de la purée dans l'angle

Et sur le redouté océan de sauce (pardon pour le flou non artistique, il y a avait trop de vapeur).

Bon, maintenant que je suis rassurée de savoir mon poulet bon nageur, je m'inquiète un peu pour son cholestérol tout de même.

Je m'attaque au dressage, car je suis impartiale. Pour commencer, et je vous avoue pour rire, je vous "démoule" la purée. Ne souriez pas, c'est sans efforts.

Et je vous verse ensuite tout ce qui est côté poulet.

Belle piscine, hein ? C'est une assiette plate, mais je pense qu'on est dans les 5 mm au fond.

Bon, tout de même, je tente de vous dresser ça, en réunissant le tout au centre (mais sans le persil, il ne faut pas abuser).

Vous constatez que la taille de leur assiette de présentation doit être celle de mes assiettes à dessert.

Cependant, je dois leur rendre justice : c'est visuellement pas mal réussi, si vous prenez soin de vider toute la sauce de l'assiette de présentation (voire, soyons honnêtes, de la jeter, pour ne pas affoler le compteur calorique, au cas où certain(e)s auraient l'idée de saucer, oui, oui, je vous vois venir). Vous me direz qu'elle participe de la saveur du plat, ce qui est vrai, mais là elle est en excédent manifeste, et trop liquide. Dommage, soit dit en passant, car elle mérite le détour (manque de champignons selon moi, mais on sort du sujet).

Une portion correcte pour un petit appétit, qui affiche fièrement un Nutriscore B. Bon, le plat reste très salé (pas surprenant pour un produit du rayon conserves), mais le reste est dans les clous.

Note personnelle : à rebours des deux précédents désastres, c'est très correct en saveurs (considérez que nous sommes dans une gamme basique, et qu'il faut alléger sévèrement la quantité de sauce, mais le poulet comme la purée sont à la hauteur). Pour un plat qui tourne dans les 3 € (ne me demandez plus exactement, je l'avais eu dans une offre spéciale qui devait le mettre à 2 €), c'est tout à fait honorable.

Allez, prochaine étape (qui attend depuis plus d'une semaine), une tarte fine printanière à vous faire tomber de couleurs et de légèreté. Sur le visuel...

Sandwich Le Méga Pain viennois Poulet rôti sauce kebab (270 g) Sodebo

 Avant d'en terminer avec ma trilogie des Recettes d'Océane (souvenez-vous, on avait souffert avec le rôti de porc et le Parmentier de canard), je passe par un sandwich (outil habituel des productions en retard, c'est un fait).

Celui-ci, je ne l'avais jamais vu, et je me dis : poulet sauce kebab, ma foi, ça doit le faire.

Je vous entends déjà : on le voit, c'est pas de la suggestion de présentation. Certes, mais en partie seulement, car il faut voir l'intérieur, sinon ce n'est pas drôle.

L'objet :

Le plastique est un peu capricieux, pas moyen de vous montrer cela de manière élégante. Je découpe le film, extrait la chose (bien collée à son emballage, prévoyez de quoi vous nettoyer les doigts), et vous la dépose sur l'assiette, afin que vous voyiez bien la dimension. Autant vous dire que ce n'est pas pour petit appétit. Et en main, on se dit que cela pèse largement ses 270 g. En comparaison, un 280 g de chez McDo me semble cohérent à avaler. Ici, je reste perplexe : qui peut avaler ça ?

Bref, je vous l'ouvre, pour voir si l'annonce est cohérente :

Ouch, c'est au poulet ! Vraiment très au poulet. En fait, il n'y a de prime abord que du poulet. En cubes. Bon, moi, quand on me parle de sauce kebab, j'aurais eu tendance à mettre le poulet en lamelles, mais c'est un choix.

Je vous fait quelques plans sur la générosité de la chose en poulet, et pour que vous voyiez également la "sauce kebab", diluée dans l’ensemble.

Petit problème, elle n'est pas diluée sur un point : son goût. Alors moi, quand on me dit "sauce kebab", c'est soit sauce blanche (la base), soit samouraï (chacun ses vices). Sauf que là, regardez-moi ces points noirs : du poivre. C'est une sauce au poivre. De chez au poivre, vous voyez. Juste avec du poivre. Du genre de celle qui ne laisse rien sur son passage, et surtout pas votre palais ou votre langue. Et comme le tout est accompagné de lambeaux de tomates acides à en mourir et d'une salade qui a dû pousser l'an dernier (ne vous fiez pas cette fois au visuel, ils disparaissent totalement dans le sandwich), le tout est d'un gras que je ne qualifie pas.

Pour ne rien arranger, mais là ce n'est pas visuel, moi j'aurais proposé la garniture directement dans un parpaing. Parce qu'appeler ça du pain, c'est une insulte au pain viennois. Et pourtant, j'ai pris le temps d'en remettre une partie à température ambiante, pour ne pas méjuger de la chose sortie du frigo.

Bref, si ça ressemble à ce qui est sous plastique (ce qui est vaguement logique), de l'annonce sur l'emballage à ce que vous avez, il y a un univers gustatif. Et stomacal. J'ai connu kebab bien plus digeste, et de loin.

Question nutrition, évidemment c'est riche et bien salé. Mais soyez rassurés : vous pouvez en faire au moins deux repas sans broncher (j'en ai passé quatre dessus). Et il vous annonce un Nutriscore B pour une portion complète, ce qui me laisse rêveuse.

Je vous laisse avec la composition, qui vous indique bien que c'est poivre pour tout le monde !

Vous noterez, ce qui n'est pas légal, qu'aucun pourcentage n'est indiqué. Règle du plus important au moins important ou pas, il faut des proportions. Je pense qu'ils ont reculé devant le poids de la brique de pain...


Edit : comme je suis vraiment une raclure, je vous dis que c'est 51 % de pain, 17 % de sauce, 16 % de poulet rôti traité en salaison (merci le site Auchan, qui s'est donné le mal de chercher)

Prix moyen : 2,20 €

Allez on retourne à nos plats industriels au micro-ondes dès demain (et pour une fois, ce n'est pas une cata).