jeudi 10 janvier 2019

Tagliatelles aux truffes blanches d'été et champignons de Paris (250 g) Picard

Je vous avais dit qu'on était partis pour une série Picard, voici l'épisode 2 (je sens que vous allez finir façon Plus belle la vie, à attendre chaque épisode).

Toujours dans les pâtes, et toujours aussi simple. Et avec, spoiler, les mêmes défauts.



Le genre de plat dont on se dit que ce sera peu photogénique, mais forcément bon.

La "préparation", toujours à l'usage du rien-à-faire ultime (ce qui me correspond je l'avoue)



Honnêtement, l'option au four traditionnel, je suis courageuse mais pas téméraire. Et c'est un joyeux gaspillage d'énergie (sauf si vous avez autre chose à cuire au même moment). J'en reste donc au basique micro-ondes, et j'obtiens ça :




Vous ne pouvez pas voir l'état de la chose surgelée, il faut laisser la barquette fermée (je suis disciplinée, je vous dis...). Vous notez que certaines pâtes sont encore presque crues. Pas grave, on mélange et on laisse agir la chaleur rémanente (je doute toujours si on peut dire chaleur rémanente, mais tant pis je l'ose).

On mélange, on dépose dans l'assiette, et hop :



Belle portion, vous en convenez. Et avec des champignons assez présents...




Niveau visuel, sans forcer, c'est bien ce qui est promis. Comme pour son amie aux noix de Saint-Jacques. Sauf qu'elle souffre du même défaut : gustativement c'est très moyen. Encore une fois, je ne saisis pas : j'adore tous les ingrédients, mais là ça ne passe pas bien. C'est toujours aussi beau (enfin, conforme au visuel de présentation), mais toujours pas aussi bon qu'espéré.


Sur la nutrition, c'est aussi peu réjouissant :


Pour 250 g, le taux de sel est bien dodu. Et le taux de gras (avec la crème c'est normal, je suis d'accord) ne l'est pas moins. Bizarrement, ça correspond assez au ressenti : c'est gras et salé, et les pauvres champignons ne s'en sortent pas.

3,95 € le plat. C'est raisonnable en termes de prix (vu les 3 % de truffe), mais largement passable pour l'ensemble de son œuvre. Et ce ne sont pas 3 brins de persil pour la couleur qui me feront changer d'avis.

mercredi 9 janvier 2019

Saint-Jacques Sauce au basilic thaï Nouilles de riz et légumes (350 g) Picard

Dans la gamme des plats préparés (entendez : je suis parfois une feignasse, ou je croule sous le boulot très classique : "C'est pour hier tu t'en doutes, le studio est charrette et nous aussi"...), j'annonce une série de chez l'ami Picard. Auquel je dois dire on a souvent du mal à faire des reproches. Mais ça arrive.

On va s'en tenir ici principalement à "À quoi ça ressemble, ce truc bien appétissant, léger, équilibré tout ça tout ça" ?




Voyez comme c'est beau, coloré, généreux. On a quand même l'ombre d'un doute d'obtenir ça avec une préparation aussi simple (plus élémentaire, c'est Watson, Jean Blaguin, humoriste...). Lequel mode de préparation j'ai suivi à la lettre, mon orthorexie sur ce genre de test est totale.




Ok, j'ai un peu adapté, connaissant fort bien l'instrument de ma fainéantise, à savoir mon micro-ondes. Mais grosso modo, c'est correct dans les prévisions. Bref, on partait quand même de là...



C'est vous dire que je n'étais pas rassurée. mais une fois dans l'assiette (la seule, l'unique, je vais finir par la mettre sous verre), après un léger touillage, on obtient ce résultat :




Que je vous offre aussi sans flash auto :



En termes de visuel contractuel, il faut avouer que c'est tout de même impeccable (je n'ai pas rajouté de dressage particulier, mais je pense qu'il est sans souci possible d'obtenir exactement ce qui est sur l'emballage).

Voilà, vous êtes contents avec ça. Le bémol, en revanche, c'est que, gustativement, c'est plus que passable. Je ne saurais vous dire pourquoi, mais c'est fade et mal équilibré (et pourtant j'aime tous les ingrédients). Ou alors j'étais de mauvais poil ce jour-là. Je retenterai peut-être à l'occasion, mais c'est pour le moment à mes yeux davantage (très) beau que (très) bon.


On ne part pas sans les infos nutritionnelles (surtout en cette période de bonnes résolutions, qui précède, vous le savez, celle des - 3 kilos avant l'été, laquelle ne saurait tarder)




Si vous êtes du genre régime hyper protéiné, c'est sans le moindre doute fait pour vous. Dans son genre, excepté le sel (mais pour du surgelé c'est raisonnable), les apports sont très raisonnables.

4,99 € le produit, c'est également correct, car c'est un plat complet, plus travaillé qu'un gratin de coquillettes (notez que je suis du genre à faire mon gratin de coquillettes moi-même tellement j'adore ça. Qui a parlé de - 3 kg avant l'été ?).

Bref, le visuel est contractuel, mission accomplie.

vendredi 30 novembre 2018

Burg'an Italiano (170 g) Very Veg !

Une fois n'est pas coutume, j'ai cédé le temps d'un essai au vegan. En termes de recettes de fêtes, je vous accorde que c'est un peu décalé, mais ça peut servir le reste de l'année...

Hors du fait que l'emballage est fichu comme l'as de pique, avec un bandeau plastique sur lequel on cherche le poids du produit pendant 10 minutes, et un carton qui se fait la malle dans tous les sens, on est censés avoir un superbe burger, dignement monté, équilibré tout ça tout ça.



Alors, ne me demandez pas ce que la sauce barbecue vient faire là, mon sang italien est passé à ébullition directement, mais on va dire que c'est tendance cuisine fusion (j't'en ficherais, moi, de la fusion...). Bref, à l'ouverture, personne ne rit, j'ai failli en lâcher mon appareil-photo.


Vue de "devant". Petite rotation à 180 °...


Vous le voyez, là, l'effort qu'il va falloir faire pour un truc ne serait-ce que vaguement en forme de burger ? Et encore, je vous assure que les images ne rendent pas compte de l'étendue du désastre.

À savoir que vous ne pouvez pas le bidouiller avant réchauffage, c'est du micro-ondable (avec sa plaque réfractaire façon Charal). Autre détail : c'est 2 minutes, mais à seulement 450 W, ce qui m'a semblé anormalement bas, mais je suis disciplinée.

Sorti de son emballage plastique, toujours sur le carton, même sous le plus bel angle, c'est attristant.




Deux minutes de réchauffage après (à 450 W), c'est en effet chaud, et on a cela



La chose la plus étrange, c'est que cela sent vaguement le bacon, sans doute à cause de la sauce barbecue. Je vous l'ouvre, pour que vous voyiez le "fondant" et la supposée sauce.




Je ne peux pas vous montrer sous la "galette", elle ne se tient pas du tout...

Après avoir patouillé directement avec les doigts, le "patty" ayant exactement la consistance d'une purée vaguement consistante, je vous ai reconstitué ça.


Visuellement, on n'est pas loin, je vous l'accorde. Ne me remerciez pas, il m'a fallu une bonne minute et 2 feuilles de Sopalin...

Sauf que si quelqu'un me trouve une trace de saveur italienne, de sauce barbecue ou de texture dans cette chose (graines de lin exceptées), je veux bien admettre qu'Adrien Rabiot est modeste. Le bun est vaguement extrayable de cette bouillie, et c'est bien tout. Après, je ne suis pas là pour juger du goût, mais en bouche c'est tout de même écœurant sur tous les plans. Quant au "fondant végétal", c'est une plaque bien trop épaisse, d'une insipidité qui laisse rêveur.

Bref, vous avez l'image (avec votre aimable participation pour tout remettre dans une digne position. Et ne vous plaignez pas, comme avec les puzzles vous avez un modèle), mais pour les promesses gustatives, vous repasserez en 2019.



Question nutrition (mes condoléances aux correcteurs qui passeraient par là, et à vos rétines en général), on a une information pour le moins surprenante en termes de mise en forme. Vous serez également priés de faire votre règle de trois pour avoir les valeurs finales du produit, à la production ils n'avaient pas le temps.



Je suis sympa, je vous donne les essentiels : 328 kcal, et 2,21 g de sel. Pour 170 g, je le rappelle. Alors oui c'est vegan, mais c'est quand même pas mal en apports pour un burger qui est loin de caler l'estomac...

lundi 12 novembre 2018

Cuisse de poulet rôtie Pommes de terre rustiques (350 g) Marie

Vous n'avez pas envie de vous casser les pieds à précommander au rayon traiteur de votre supermarché, et encore moins de passer aux fourneaux ? Tentez l'ultime feinte : le plat micro-ondable, dressé avec élégance (collez du persil, c'est toujours tendance, parce que les fleurs alimentaire, ça va faire too much). À vos risques et périls (et ceux de vos convives).

Dans cette perspective, je vous propose le résultat (sans persil) de ce plat de Marie, supposé produire cette assiette, avec un poulet à peau bien dorée, des pommes de terre à faire pâlir les rattes du Touquet, et un jus au thym délicat.


Ne me demandez pas pourquoi ils vous servent ça sur une planche de contreplaqué, je pense que c'est le caprice du photographe. Et ne me demandez pas si cela ressemble à une cuisse de poulet, on n'a pas dû connaître les mêmes poulets dans ma campagne...

Évidemment, en regardant la barquette (je vous ai pris la lumière la plus avantageuse), vous sentez que ce n'est pas forcément gagné, cette affaire... Va falloir sortir la vaisselle haut de gamme pour garder vos amis après le 1er janvier



Après réchauffage (je vous prie de m'excuser dès maintenant pour l'éclairage, de nuit même mon appareil est capricieux), on se dit que, tout bien pesé, on a peut-être été défaitistes...


Pour le finement doré de la cuisse, on repassera, et la peau, conservée, est forcément en déliquescence, mais les pommes de terre se tiennent. Ça baigne dans une sauce brune qui peut sembler inquiétante tant elle ressemble à n'importe quelle autre chose industrielle évoquant les pires heures de la cantine. On prend son courage à deux mains (la troisième étant pour l'appareil photo).

Un petit tour par le volume du tout, avec notre assiette habituelle (non, je n'ai pas sorti mes porcelaines de Limoges, nous sommes dans l'objectif, pas dans l'esthétique)


Alors, c'est censé être un pilon et un haut de cuisse. C'était donc un petit poulet. Je ne dis pas un poussin, mais quelque chose dans le genre. Rapide calcul en passant par les pourcentages de la composition : 150 g en gros, os inclus bien sûr. Bon, c'est donc une impression...

On ajoute les pommes de terre, un semblant de dressage, sauce incluse, et hop



Il faut avouer, même avec un éclairage pourri, on n'est pas loin du visuel (et moi, je n'ai pas de planche de bois pour donner dans le style raffiné). La quantité de sauce peut sembler importante, mais elle est en réalité bien adaptée (il n'y en a pas sous le poulet et la viande, simplement autour, ce qui représente, au doigt mouillé, un tout petit 10 cl je pense).

Question poulet, car autant aller au bout des choses, c'est très correct. Bon, oubliez la peau craquante du rôti à la broche, mais le visuel ne vous la vendait pas non plus comme ça, hein...


Et idem pour les pommes de terre, on n'est pas volés sur le principe du "rustiques au thym", on a bien la peau, elles sont très fermes, et dosées en herbes.


D'ailleurs tant que j'y suis, je préviens (si vous sortez ça pour les fêtes) : la composition vous indique 0,1% de thym, qui se sent en effet, mais aussi du piment et du poivre, en plus des épices présentes dans le bouillon qui sert de base à la sauce. On va dire que c'est relevé, voire très relevé, et le combo poivre/piment prend le dessus, ce à quoi on ne s'attend pas forcément pour un produit du style "repas dominical à l'ancienne". C'est très bon, à condition d'aimer les plats un peu caliente.

Bref, vous l'avez constaté, sauf à être de mauvaise foi et manger dans la barquette, on obtient dans une assiette ce qui est "suggéré en présentation", ou presque.

Pour ceux que ça intéresse, c'est proposé à 3,99 € (dans un Carrefour Market, donc sans doute moins cher ailleurs), ce qui fait très peu cher pour la portion (d'autant que si comme moi vous avez des dates courtes, c'est 2 €...). Volaille française, le tout cuisiné en France, sans additifs, et prêt en 2 minutes 30 secondes.


En termes de nutrition, on est évidemment sur un plat industriel du rayon frais, donc peu de miracles à attendre


Certes c'est supposé être un plat complet, mais j'adore la mention : déjeuner et dîner devaient couvrir 40 et 30 % de vos besoins journaliers (en calories, évidemment). Là, déjà en plat unique on déplafonne les taux de protéines et de sel. Sauf à ne manger que ça (bonjour l'équilibre...), c'est déjà limite. Mais le chiffre magique 24 % est là, on est sauvés !

samedi 10 novembre 2018

Pulled Beef Burger (195 g) Carrefour

Pour les fêtes, vous n'avez envie ni de votre belle-mère ni de vos potes ? Vous voulez vous faire une nuit Netflix pépouze ? J'ai ce qu'il vous faut. À proposer sur une invitation quelques jours/semaines plus tôt, indiquant que c'est votre projet pour le réveillon, tant vous le trouvez délicieux et disruptif pour une occasion pareille, et vous êtes sûrs de rester seul.


Je vous présente le truc à faire fuir même Jabba The Hutt : le Pulled Beef Burger de Carrefour.

Visuel glamour



Un pain bien dodu, un fromage semi-coulant, un effiloché de bœuf qui ressemble plutôt à un steak haché, des oignons qui, comme toujours, sont en bord de burger (Je me suis toujours interrogée sur l'action centripète qu'a une photographie culinaire sur ce type d'ingrédient, c'est fascinant.). Bref, c'est beau.

Et après réchauffage, c'est toujours aussi beau :



J'ai bien suivi le mode d'emploi pour l'emballage (pas très clair en première intention, mais je suis, en toute modestie, naturellement douée)



Et donc j'ai ça. Jusque-là, tout va bien.


Et façon Meccano, bien appliquée que je suis, ça


Promesse tenue (pattes de devant brûlées, mais je sers la science et c'est ma joie (ou presque).


À l'éventrage, c'est une autre paire de manches


Ce n'est pas centré certes, mais c'est un détail. Niveau coloris du fromage, j'ai comme une angoisse. Et où sont mes oignons frais ? Ma sauce miel/moutarde ? Mon effiloché ?

En détails (et je peine à rendre le naufrage), c'est ça



En gros un hachis fin, dont la couleur évoque une tapisserie du Moyen Âge en attente de restauration plutôt que de la viande.

En coupe, ce n'est pas mieux, mais vous voyez qu'on ne manquere pas de pain... ce que nous avait promis le visuel, c'est vrai. Et vous pouvez relever que la moitié du burger sera sans viande. Je souligne que le pain est bon, c'est ça de perdu en moins.



Alors en comparaison visuel/résultat, on y est presque. Mais le problème, c'est que le visuel était accompagné d'un descriptif produit. Et que là, pour y trouver l'ombre de ce qui est annoncé en saveurs, je vous souhaite bien du courage. On vous vend bien une image. Mais juste une image.

Et, spoiler : ce n'est vraiment pas bon.

Annoncé à 3,55 € les 195 g, ce qui le place haut en MDD.

Je vous laisse avec la nutrition, qui bien sûr ne relève pas le tout




Très joli taux de sel, hein ?


On se retrouve pour la prochaine, avec cette fois du poulet aux pommes de terre (je ne veux pas pour laisser en rade d'idée pour la fin décembre...)

lundi 29 octobre 2018

Kebab lamelles au bœuf (165 g) Charal

À l'approche des fêtes, je tenais à vous présenter un produit parfaitement en adéquation avec ceux qui vont les passer
- en sortant du boulot
- pas du tout, parce qu'ils seront au boulot (coucou la restauration)
- en déprimant parce qu'ils seront seuls
- seuls parce qu'ils s'en fichent royalement (liste non exhaustive)

Bref, après cette minute socio-psychologique, parlons du kebab de Charal.

Vendu au rayon frais, il affiche 3,55 euros au prix fort (je l'ai eu en date courte pour 2,66 euros). Une jolie boîte triangulaire et une promesse de facilité de préparation qui donnent envie.



Et à l'arrivé, en détail, c'est censé vous proposer ce visuel aussi épais que moelleux.



De prime abord, je suis tout de même suspicieuse. On ouvre et on suit le mode d'emploi. Sans tricher sur la boîte, la Grillbox, qui restera fermée façon grande illusion.



Après cuisson selon le temps indiqué (un peu moins pour moi, mon four étant réglé à 900 W), on ouvre et hop :



Je vous ai laissé le carton supérieur, très classique dans ce type de mode de réchauffage. Honnêtement, ça se présente bien et exprime une bonne odeur. C'est tout plat, mais ça semble assez logique. On éventre la chose, en évitant de se brûler comme moi 3 doigts.




On n'est pas volé sur la marchandise. Bon, j'ai dû déchirer le pain, mais c'est pour la bonne cause. Un petit zoom, pour vous montrer qu'il y a aussi de la garniture sur la partie déchirée (je suis une brute, je sais) :




Évidemment, on est très loin du visuel contractuel de 5 cm de hauteur quand on l'a refermé. En même temps (comme dirait l'autre), personne ne croit à ce genre de chose, et on aurait bien du mal à l'avaler en l'état. L'important, c'est que la quantité de garniture visuellement indiquée sur l'emballage est très juste. Bien arrangée pour la photo oui (sinon on n'aurait pas de photographe culinaire et ce serait dommage), mais pas menteuse. Pour 165 g, c'est équilibré. Et, à titre personnel, c'est très bon.

En revanche oui, c'est un peu cher. Je balance mon dealer : Carrefour Market.

Un petit détour par la nutrition s'impose (mais je vous le dis, ce sont les fêtes, donc vous pouvez faire un excès avant votre cure détox de janvier et vos bonnes résolutions)


Non, ne regardez pas le taux de sel.


Les plats micro-ondables pour le reste de votre période de fêtes arrivent, restez avec nous...




mardi 28 août 2018

Filet de poulet sauce aigre-douce et son riz basmati (300 g) Madern


Je vous avais laissé en plan ces dernières semaines, non pas parce que j'étais en congés (la correction de vos catalogues de grandes surfaces ne connaît pas les vacances), mais parce que je m'étais mise en version "tout du frais, pas du tout-à-réchauffer".

Et là, au détour d'un test partagé avec mon cher compagnon, je vous ressors un produit vite prêt qui ne met pas l'appartement à 40 °C dès 12 h 30.


Du poulet et du riz (je pense que vous commencez à savoir que le poulet et moi c'est une longue histoire d'amour), avec sauce aigre-douce, pas forcément ma favorite.




Je vous offre le détail de cette sauce et de ce poulet si beaux, avec ces poivrons tout frais...



Personne n'a l'intention de rêver davantage, donc on ouvre la chose, pour retomber sur  la Terre



En fille bien disciplinée, je mets le tout au micro-ondes et j'attends.


Je vous passe le riz, qui cuit comme tout riz, pour vous proposer ce poulet aux légumes. Le visuel est très peu avantageux, mais l'odeur est alléchante. Le sucré/salé est rien qu'au nez très présent.


Dans l'assiette que vous connaissez bien, on obtient ceci (je  n'ai pas mélangé, c'est volontaire, et je ne suis qu'au chapitre 2 du manuel "Faire de belles photos", mon estimé compagnon ayant décidé de de me faire cadeau d'un appareil photo plus évolué que mon basique).




Autant vous dire donc que, pour une personne, c'est assez copieux. Je n'ai rien trié pour "faire joli", j'ai laissé comme ça venait.

C'est donc très esthétique, et c'est bon. Le parfum sucré est insistant (un peu trop pour moi), l'aigre se montrant trop discret, mais on reste dans ce qui est annoncé.

Question poulet, le filet est bien présent :




Pas de reconstitué, un vrai filet., moelleux comme espéré. En quantité, on est sur 60 g de gallinacé, pas plus, c'est dommage.

Je vous laisse constater que le poivron bien vert est aux oubliettes. Comme toute autre couleur vive du visuel. Le riz est pour sa part parfumé, et mérite de ne pas être mélangé avec la sauce tant il est fin.

C'est très correct pour un produit que l'on sait congelé. Le visuel est retouché, on ne va pas refaire le monde, mais quand on sait pondérer le rapport visuel /plat das mon assiette; c'est un bon choix.