samedi 2 décembre 2017

Penne au poulet Sauce pesto (280 g) Marie

Je sens que celui-ci risque de faire parler de lui...

Bon donc, j'en revenais tranquille à mon poulet et mes pâtes, sur une marque normalement pas trop mal placée, et là, comment vous dire ? J'en suis restée tellement par terre que j'ai cru à une blague. Mais non.

Dans l'ordre de ma plaidoirie pour la condamnation immédiate de cette chose



Le coupable : se présente avec du poulet plus moins rôti, et en quantité correcte. Le picto volaille française est sorti de l'imaginaire d'un graphiste, mais à la limite on en causera sur la base du code de commerce (encore que...).






La chose avant réchauffage. Certes, je vous le concède, c'est du blanc de poulet. À l'intention de ceux qui penseraient qu'il y a d'autres morceaux sous les pâtes, c'est mort. Et je pense que même Bob l'Éponge est moins spongieux que ce poulet (élevé en France, je n'en doute pas, après comment, je ne veux même pas le savoir).

Un petit coup de cuisson, et hop (vous notez mon effort de dressage)



Je précise, j'insiste et je confirme (je veux même bien jurer sur la tête de mon chien) : je n'ai pas retiré de poulet.

Alors certes les pâtes sont fermes, il y a un vague arrière-goût de pesto et d'épinards (en cherchant bien), mais c'est un plat de pâtes, point final.

Et là où c'est drôle, c'est quand on jette un œil sur la composition




Effectivement, d'une part c'est écrit avec les pieds, car le poulet représenterait 17 % de 17,5 % (je pense que le relecteur devrait se recycler, parce que le reste n'est pas mieux), mais même rectifié c'est 47,60 g de poulet. Je vous sens motivés, là !

Et c'est pas fini !



Oui, je vous le pose là, 88 % des AQR en sel. Et 54 % de protéines. Avec 45 g de poulet et 7 g de fromage (je vous assure que les régimes hyperprotéinés vont en prendre un coup). Non, c'est le top ten du n'importe quoi.


Je vous promets, je mettrai à jour (parce qu'il m'en reste un et que je suis obstinée), pour tenter d'avoir un truc potable visuellement. Mais en l'état, ça valait le dressage semi-complet.

Cassolette Saint-Jacques Poireaux et champignons (140 g) Fleury Michon

On abandonne un peu les sandwichs au profit de quelque chose de chaud, et aux crustacés cette fois.




Je précise tout de suite que 2 modes de cuisson sont proposés, et que j'avais la flemme d'allumer le four pour si peu, j'ai donc choisi le micro-ondes, ce qui joue nécessairement sur le gratinage du tout.

Avantage non négligeable du produit, je n'en démords pas : la cassolette en grès se garde. C'est certes un peu plus cher, mais au moins c'est sain comme contenant, et on évite (un peu) de gaspillage (oui, parce que qu'il y a tout de même du plastique...)




Avant réchauffage, vous sentez quand même que pour avoir autant de vert que sur le visuel c'est pas gagné.



Après, ce n'est guère mieux. Et même au four traditionnel, je doute de voir arriver une superbe rondelle de poireau verte ou une tranche de champignon finement dorée en surface. Et ne me demandez pas d'où pourraient surgir les choses jaunes (à gauche sur la suggestion de présentation).





Rendons à César ce qui est à César : nous avons bien des champignons, des Saint-Jacques et de belles lanières de poireau. Je précise que l'origine des noix est indiquée en clair sur le haut du paquet, sous la DLC (les miennes venaient donc de Patagonie, c'est vous dire pourquoi ils sont discrets sur l'empreinte carbone...). Inutile d'espérer obtenir, même avec un habile mélange valorisant, ce que qu'on vous vend. La sauce est tellement présente qu'elle aurait pu couler le Titanic à elle toute seule.

Néanmoins, au goût, tout y est, poireaux et emmental inclus. Promesse tenue sur ce point (qui reste essentiel, ne l'oublions pas). Pour le reste, sérieusement, c'est d'autant plus inutile que personne ne s'attend à voir un tel résultat en fin de cuisson.

vendredi 1 décembre 2017

Be Wrappy Poulet rôti façon fajitas Sauce salsa (190 g) Daunat

On reste dans la gamme des truc enroulés de chez Daunat, avec l'espoir que ce soit aussi bon que la recette au poulet et pesto

Je précise que le spécialiste de la consternation sur le pléonasme "sauce salsa" peut aller se faire voir ailleurs, je n'y suis pour rien sur l'appellation, moi (mais je partage son point de vue).






Comme donc avec son ami version italienne, on a les mêmes craintes : ce sera sec en bas, et toute la garniture est en haut. Cette fois encore, ouvert ça passe bien.





Visuellement, c'est joli, vous aimez toujours cette liste visuelle bien dessinée des ingrédients sur l'emballage et tout y est.

Sauf que ce que la suggestion de présentation vous cache, c'est que froid, c'est pas bon (oui, je le dis comme ça, c'est pas bon, nul besoin d'y mettre les formes).





Je vous l'assure, il s'agit bien dans les 3 cas du même type de sandwich (testés sur deux produits). Sur les deux premières, vous constatez la quantité de sauce. Et le fromage. Le tout froid. Et pas bon.

Sur la dernière, je me suis rendue à l'évidence : il fallait faire fondre cette sauce et ce fromage en bloc. Ne me demandez pas pourquoi le poulet s'est d'un coup manifesté, mais il s'est dressé sur ses ergots sans que je lui demande rien.

Bref, en suggestion c'est très correct pour le produit mis en œuvre. Sauf que "À réchauffer" ne serait pas de trop si on parle de saveurs.


Edit 2019 : vu que j'ai eu l'occasion de le reprendre, je complète les choses : 3,02 € (récupéré à 2,27 € dans mon cas), et avec ces données nutritionnelles, qui vont faire la joie de votre tension artérielle :




Notez que, moi, c'est surtout ce "g" collé au poids qui aurait tendance à me rendre malade, mais c'est autre chose. 42%, c'est tout de même une belle performance.

mercredi 29 novembre 2017

Be Wrappy Poulet rôti Tomates marinées Sauce pesto (190 g) Daunat

On reste chez Daunat (et avec du poulet, mais je sens que vous commencez à avoir l'habitude), cette fois dans la gamme Be Wrappy (jeu de mots ayant demandé un intense brainstorming, vous en conviendrez).






Vous notez l'avantage : l'emballage vous propose tout simplement les ingrédients en kit sur le visuel. Mais comme on peut voir le produit, on garde bon espoir. Une seule crainte : tout est en haut et ce sera tout vide en bas, un grand classique de ce format.





Je l'ai donc déroulé, pour voir de quoi il retournait. Vous notez donc avec plaisir que la garniture est homogène et va bien jusqu’en bas. Et même si elle ne représente en 2 D que la moitié de l'ensemble, cela se justifie par la fait le produit, enroulé, doit tenir la route.

De près, les tomates, bien que marinées, sont autre chose que confites, la salade se tient, et seule la sauce pesto me laisse perplexe : chez moi elle est verte.




En haut du wrap


En bas du wrap


J'ai presque envie de vous dire que les dessins sur le packaging sont contractuels. C'est dire. Et même si visuellement le pesto n'est pas vert, je vous confirme que gustativement c'est convaincant.


Un petit détour par la nutrition (il faut ce qu'il faut)


Le sel a tendance à monter (le pesto et la marinade des tomates n'y sont pas pour rien, sans doute), mais pour une fois je me suis absoute moi-même. Même le goût annoncé n'est pas une "suggestion de goût"...

mardi 28 novembre 2017

Le 360 Pain Bagnat Poulet Œuf (190 g) Daunat

Je continue à exhumer mes sandwichs (oui, la DLC est une preuve irréfragable que la photo ne date pas de ce midi, je l'avoue), et cette fois, après le 360 Thon œuf de la même marque, je me devais de tenter celui au poulet (comment ça, vous vous en doutiez ?)






À l'inverse de son ami à base de poisson, ici on visualise la base protéinée (oui, j'ai pris un angle avantageux, mais c'est tout de même très correct sur l'ensemble). Alors évidemment, j'en vois déjà venir : non mais comment ça, on n'a pas cet élégant drapé de jambon de poulet façon catwalk de Saint-Laurent ? Et où est le frou-frou de salade verte attendu avec sa touche de tomate ?

Dedans, bande de râleurs !





Je vous l'ai pris en deux couches, pour que vous vous fassiez une idée. Je le dis comme ça : pour en avoir testé plusieurs, les ingrédients sont parfois répartis (voire dosés, mais j'espère que c'est subjectif) de façon aléatoire. Celui-ci est loin d'être le mieux. Mais on le voit, on a bien une tomate pas en fin de vie, de la salade (je vous avoue que c'est un peu juste en quantité), des œufs dessus et dessous et du poulet en quantité honorable.

En coupe, on a ça




Vous constatez donc que la salade est chiche, mais qu'en revanche l'arme ultime est de sortie : la mayonnaise. Et croyez-moi, elle ne blague pas, même si elle est pudiquement bien discrète en suggestion de présentation.

De ce fait, même si la promesse poulet/œuf n'est pas contestable, le visuel qui vous promet de la fraîcheur, lui, c'est autre chose. Même si tout est frais, et le pain très bon, c'est clair que ça peine à évoquer un pique-nique printanier...

À noter aussi que la conservation à la verticale du sandwich n'aide en rien à la sauvegarde de son aspect visuel. C'est raplapla, avec parfois une garniture qui a glissé (oui, je vous l'ai dit, j'ai multitesté, je suis masochiste).

Même si personne n'imagine vraiment le sandwich avec l'allure du visuel, un poil plus de salade aiderait quand même à être moins déçu, ne serait-ce que pour le goût.

Je m'en voudrais de vous laisser sans les informations nutritionnelles (qui sont, malgré cette mayonnaise étouffante, correctes).


lundi 27 novembre 2017

Sandwich Poulet tandoori (135 g) Bon App' Carrefour Évasion

Embrayant sur une série de sandwichs, je reviens à mes amours du poulet (et du tandoori). Et du pain polaire, parfois.

Oui, je profite des produits en date courte, je n'ai peur de rien (et surtout moins peur du prix de base, ne nous mentons pas).

Cette charmante chose en visuel transparent (avec, vous le notez, un pudique voile blanc et orange sur les extrémités, au cas où).







Ouvert, c'est pas mal quand même (oui, c'est un seul sandwich, je suis une pro de l'éventrage sans massacrer le pain, pour vous inspirer un complot mondial, gnark gnark)



Plus sérieusement, comme vous le constatez, ce qui est visible en packaging n'est pas abusif (rassurez-vous, j'ai des contre-exemples en stock). De près, vous avez ceci




Certes c'est du poulet de salaison, certes le tandoori est assez doux (à mon grand regret) et certes le pain est un peu trop sucré, mais on est loin du "Je te mets tout au milieu du sandwich pour que cela se voie et autour il ne restera qu'un sandwich au pain". Il y a mieux gustativement (et de loin), mais au moins on reste dans l'honnêteté relative.


J'aime beaucoup les informations nutritionnelles qui se limitent aux 100 g...
1,90 g de sel, en gros, et 310 kcal.



vendredi 24 novembre 2017

Le 360 Le Bagnat brioché thon œuf (190 g) Daunat

Voilà, il fallait que ça arrive, je vous fais mon coming-out : je mange aussi des sandwichs sous vide. Il faut le mettre sur la table (enfin, devant mon clavier, je suis incorrigible) : je n'ai pas toujours un micro-ondes sous la main, donc froid c'est plus simple. Je vous rassure, je mange aussi des choses équilibrées, hein, voire même des fois je cuisine, mais dans le cas présent ça ne vous servirait à rien de voir les résultats.

Bref, le premier candidat de la longue série de mes expériences à tendances masochistes



Donc non, ceci n'est pas un pan bagnat et n'est pas, contrairement à le première intention visuelle, un cheeseburger entrée de gamme.




Par rapport au visuel du carton, on a bien quelque trace de salade (vestiges, soyons honnêtes), mais de tomate que pouic (je vous l'accorde, on en voit une résurgence sur la photo suivante). Le thon est raplapla, on cherche de l'œuf, mais alors le pain, alors ça on en a. Je vous laisse une vue en coupe, afin que vous puissiez conceptualiser en 3D.




Pour ceux qui ont rêvé de vaguement frais pour le produit (même si on est d'accord que tout ce qui est au thon est généralement assez sec), vous pouvez allez pêcher ailleurs.

En revanche, votre taux calorique, lui, il reste bien ancré !



Ça doit venir des feuilles de salade, je vois que ça comme explication...

Point qui n'a rien à voir avec la suggestion de présentation : à oublier.