Coquilles Saint-Jacques (360 g) Cora

Je vous avais promis du sans pain et du marin, alors direction le rayon des surgelés de Cora, pour quatre noix de Saint-Jacques. Ici, seulement deux en visuel, c'est largement assez pour deux personnes en entrée. Et comme c'est la portion recommandée, je m'y conforme.

Vous allez me dire : il ne se sont pas trop donnés de mal sur le visuel, donc on doit d'en sortir. Il est vrai que le minimalisme est souvent un bon choix. Sauf quand c'est encore plus minimaliste dedans...

Comme vous vous y attendez, ce ne sont pas vraiment des "noix de Saint-Jacques", mais une de leurs nombreuses cousines. Ne chipotons pas sur les dénominations : le projet, avec toujours ces bon sang de sacs qui refusent de bien se présenter droits.

Sur l'assiette, il faut admettre que c'est correct par personne. Oui, j'ai déjà mis le papier aluminium requis, je vous ai dit que j'étais très disciplinée.

Modus operandi donc, suivi au poil près (ou presque)

Après passage au four, 25 minutes (bien tassées, j'ai allongé un peu)... évidemment sur une plaque, pas sur ma sainte assiette.

Et là, même constat que pour tous les plats de ce genre : le gratiné façon or, c'est raté. Sauf si vous vous lancez avec un chalumeau de cuisine, à vos risques et périls. Pour les nuances orangées et vertes, vous pouvez repasser. Et, non, je ne vous mets pas de persil pour décorer, c'est définitif.

Ensuite, question répartition, c'est le Loto : personnellement, j'avais trois/quatre noix, mon co-testeur deux/trois. Bien loin donc des 5/6 envisagées sur le sachet. Et leur volume ne parle même pas en leur faveur (je vous ai ici sorti la plus grosse, sur la seconde photo, sous son meilleur profil). Néanmoins, si vous aimez la béchamel, vous serez servis. On distingue tout de même un champignon (enfin, une tranche de champignon).

Un tour par la composition, pour que vous voyiez bien que le persil devait y être (et la tranche de champignon)

Pour celles et ceux qui seraient réticent(e)s, toute trace de goût d'alcool est absolument absente du plat. J'ai été surprise d'ailleurs en relisant la composition, je n'aurais pas pensé qu'il y en avait.

Rayon nutrition, c'est assez raisonnable, vous en conviendrez. Ce n'est qu'une entrée, mais il faut admettre qu'ils cochent presque toute les cases en apports.

Bon, il m'en reste deux (on verra si d'autres photos sont édifiantes), mais pour le moment, on va repartir sur du sandwich.

Club Sandwich Saumon sauce yaourt salade (135 g) Bistro Vite !

 Comme promis, le copain nageur de son ami à plumes. Même enseigne, donc, à savoir Aldi, et malheureusement le même bilan...

Tout en transparence, le projet. Ne me demandez pas où ils sont allés dépercher le visuel du thon, c'est aussi cohérent que celui du poulet rôti...

Évidemment, une fois ouvert, vous constatez que la garniture est habilement répartie (et attendez, vous n'être pas au bout de vos surprises).

Un petit tour par l'assiette, pour ne pas que vous perdiez vos repères

Le premier, donc (celui de la photo du dessus) fort riche en poisson, comme vous pouvez l'observer.

Les amateurs du premier degré peuvent partir, je ne garde que les spécialistes de l'ironie.

Je vous l'agrandis, au cas où, l'angle étant un peu moins désavantageux...

On passe à son compagnon de boîte

Oui, c'est bien issu de la même boîte. J'entend déjà les spécialistes de la migration des saumons m'expliquer cela vient su sens du courant, mais quand même, il y a comme une légère inégalité.

Et c'est pire de près.

Bon, je vous le laisse en coupe avant de passer à la nutrition

Notre chère nutrition, toujours aussi peu lisible

Alors oui c'est ASC pour le poisson, mais on affleure quand même les 300 kcal pour le tout, et le 1,5 g de sel. Pour 135 g, c'est un beau résultat... ou pas.

Question goût (oui, je sais, ce n'est pas le sujet), c'est très salé, et avec le pain sucré et la sauce au yaourt, c'est très moyen. Pour 1,69 €, une fois de plus ça dépanne, mais c'est très loin d'être impérissable.


Allez, la suite sera sans pain polaire, mais toujours dans la mer.

Club Sandwich poulet rôti moutarde salade pain polaire (135 g) Bistro Vite !

 Veillant à ne rien faire d'autre que d'user mon clavier cette semaine, j'ai prévu un petit stock de produits visant au Zéro Vaisselle (objectif de chacun(e)s, soyez honnêtes). Bref, du sandwich et, parmi eux, quelques petites nouveautés, dont celui-ci, venant de chez Aldi.

Comme toujours, c'est assez transparent, mais je dois dire que la mention "suggestion de présentation" m'a laissée rêveuse. Ce poulet rôti est magique (ou alors ils confondent avec le poulet grillé, j'hésite). Ou alors ils pensent le vendre en kit façon Ikéa.

On tente d'ouvrir le paquet sans se casser un ongle, et hop, les joie de la garniture centrée uniquement pour le visuel se révèlent à vous

Vous voyez quelque espace de pain un peu vide ?

Ouvert, on ne peut que constater que, même stockés comme il sied (et non passés dans un un shaker), c'est un naufrage.

Le premier de ces messieurs,

Je vous le mets sur la classique assiette, par principe. Puis je déboutrille la chose.

Plan général donc. Vous appréciez la répartition, mais au moins cela ne manque pas (visuellement) de salade...

La partie basse (riche en pain, vous le notez)

Et la partie haute (qui a squatté toute la salade ou presque)

Même replié, ça ne va pas.

Suivi de son ami...

Oui, il y avait pire que le premier...

Partie haute, avec un poulailler bien regroupé

Partie basse, visiblement plus pauvre en salade que son compère au final.

Idem, pas mieux une fois refermé.

Dans un élan de bonté, je vous remets celui-ci mieux réparti (avec un petit effort des doigts), pour en finir avec ce résultat... (et je me demande si mon effort en valait la peine)

Visuellement, c'est moins laid, mais gustativement, c'est toujours autant un vide intersidéral.

On passe par la composition/nutrition, comme toujours

Ils ne se foulent pas dans la lisibilité, mais en gros c'est 270 kcal pour l'ensemble, et 1,5 g de sel. Mais vous avez une mayonnaise allégée, tout est là !

Bilan de la course ? De mon point de vue totalement insipide, la moutarde étant d'une rare absence, avec un pain trop sucré. Pour 1,59 €, j'ai vu beaucoup mieux, et surtout bien mieux assemblé. Mais on va dire que ça dépanne.

Son copain version marine, de la même enseigne, débarque demain...

Picatapas L'Original (430 g) Pescanova

 Nouvel exercice aujourd'hui : faire l'effort de reproduire une suggestion de présentation, sans trop incendier les concepteur du packaging (ce qui sera le plus complexe, je ne vous le cache pas).

Attention, pavé d'humeur à l'horizon

Donc, votre rêve (ou presque, on va y revenir)

J'attire votre attention, hors le fait que la planche est plus proche d'une planche à pizza que d'un plateau pour tapas, sur quelques points :
- anneaux au calmar : je vous le confirme, vous aurez une vague purée aromatisée (ils avouent que c'est du "calmar reconstitué", le surimi en serait presque jaloux).
- "tout nuevo"... vous sentez venir le drame, et ce n'est que le début
- "Qui se fera tapas sur les doigts ?", communication so start-up/agence de comm' avec sa table de ping-pong et son barbecue sur le balcon, bref, so 2015 (malheureusement, ça persiste...)
- un Nutriscore B : je ne commente pas ce type de notation, c'est du grand n'importe quoi.
- "Élaboré en France", nouvelle tendance pour coller du bleu-blanc-rouge, mais qui ne veut rien dire.

Bon, je vous l'ouvre, pour que vous voyiez l'étendue du problème :

Attendez, nous n'en sommes pas encore au problème de la préparation... Mais bon là, vous avez 7 pièces de fromage, 12 anneaux de purée de calmar et 4 beignets de légumes. Tout ce petit monde en panure, mais en Nutriscore B.

Vous me direz : cela risque de ressembler au visuel à la fin. Je ne dis pas (pour le moment) le contraire.

Là, cela commence à être drôle : on prépare.

Déjà, le tutoiement sur le mode de préparation, je suis sans doute old school, mais je n'aime pas... Bon, on commence par le plus simple : ouvrir et enlever les sauces. 1 heure avant (vous notez l'apéro vite fait hein !).
Ensuite, vous enlevez le film plastique (ne me demandez pas comment vous avez retiré les sauces sans retirer le film plastique, mais on va dire que vous avez remis la barquette au congélateur. Je passe sur le drame de l’emplacement de la mention "sans décongélation préalable" (des fois que vous pensiez qu'il ne faut pas décongeler le film).

Et là, paf : le plateau, brut de décoffrage, 15 minutes à 180 °C. Tel que. Inutile de vous dire que j'ai renoncé à vous montrer le résultat, même après 35 minutes vers les 200 °C : beignets au fromage éclatés comme toujours, beignets au calmar collés et à peine cuits, beignets au légumes à manger à la petite cuillère façon purée pour bébé.

Chacun le sait, ces trois types de produits n'ont pas besoin du même temps de cuisson (amis de l'American Box McEnnedy, bonjour).

Mais comme j'en avais eu deux sur une promotion, j'ai pris mon mal patience pour vous sortir ça (tout au talent), cuit à bonne température, avec le bon temps de cuisson, et sur une tôle de four.

180 °C en effet (après préchauffage, 15 minutes, avec retournage une fois au moins)


Ensuite, on  enfourne ça (bien évidemment sans les sauces, c'était pour le dressage)

 5 minutes de plus


Et on termine par les plus fragiles

Paf, 5 minutes de plus . Chrono 30 minutes (on peut réduire à 25 en se débrouillant bien). Et, tadam, le dressage (non, je n'ai pas renoncé à mon assiette) !

Il y a exactement la moitié de la boîte (mais ça ne modifie que peu le temps de cuisson). Pour ceux qui iraient chipoter : c'est la moitié de la seconde boîte, où ne se trouvaient que 6 beignets au fromage et non 7.

Alors oui, ça ressemble au visuel, quand on a un peu de métier. Le problème, c'est qu'il faudrait peut-être recruter des créatifs capables de faire autre chose que de commander Uber Eats (ou alors avoir un consultant/relecteur qui sache vaguement comment ça marche), parce que là, ça dépasse les bornes.

Je ne vous laisse avec seulement la nutrition (et ces sublimes traductions), la composition étant livrée en deux volumes reliés plein cuir de 200 pages chacun, liste des additifs en addendum.

Le plateau, hors sauces, tourne dans les 450 g. Donc vous êtes sur 100 g pour une personne selon eux. 20 % des AJR en sel pour ce qui se veut un apéritif, c'est déjà pas mal... Mais pour l'ensemble, on aurait pu craindre pire (surtout s'ils avaient envisagé l'hypothèse que vous tapiez dans la sauce tartare, au demeurant fort bonne, mais caloriquement sans doute au plafond...).

Ne vous inquiétez pas, ils ont une version Plateau de la mer, que je vais tenter de trouver, pour voir ce que ça donne... Je précise que j'avais trouvé ce produit chez Carrefour Market, mais que je vais étendre mes recherches si besoin.

Cassolettes aux noix de Saint-Jacques sauce au Chardonnay (2 x 120 g) Picard

Victoire (ou presque) : voici le dernier du trio Picard, un mois plus tard (et pas mal de produits testés en plus, petits veinards).

Bon, je vous le dis tout de suite, c'est mon karma : avec une des cassolettes ébréchée sur ce lot, et des photos d'un flou à se demander si le monde entier n'était pas contre moi (ici, insérer Hakuna Matata), je pense que ce truc est le dernier du genre pour moi.

Bref, après les frusta et la tarte tomate poulet mozzarella, cette fois direction les "saveurs de la mer". Je vous l'avoue, en les achetant la première fois, je me suis trompée de produit (pour être honnête, carrément d'enseigne, mais bon, avec l'âge, tout ça tout ça...). Bref, vous avez donc gagné une suggestion de présentation offerte.

Comme souvent chez Picard, on ne s'embarrasse pas trop avec le visuel. Sobre : le produit et pas 36 décorations, un packaging bleu (mer/océan oblige), et on rassure le chaland : le contenu avec au moins 6 noix sera bien là... et les légumes aussi.

Sauf que, dans les cassolettes, fort jolies au demeurant (je vous les offre en visuel avant tout, après lavage, et vous précise qu'elles font 10 cm de diamètre, pour 7,5 cm à la base)...

... eh bien ce n'est pas tout à fait la même chose. Car, vous le voyez, ces généreuses noix se font un peu plus rares que prévu. On est d'accord que c'est avant cuisson, mais elles sont tout de même minuscules (ce n'est pas pour rien que je vous ai donné au-dessus la taille des contenants).

Question visuel/réel, en revanche, on ne peut pas contester, ils ne sur-emballent pas. :

Après cuisson (je vous avais promis de vous expliquer ici mon ratage en four chaleur tournante, eh bien le voici sur ce produit : il m'a fallu recommencer en four traditionnel, car c'était encore frais au bout de 20 minutes. Bon, ma nullité ne concernant pas un visuel, on revient au sujet).

Le produit fini

Désolée pour les reflets, mais il vous fallait voir la chose dans l'assiette.

D'un peu plus près

Question légumes, on y est. Pour les noix de Saint-Jacques, c'est autre chose. Et, oui, si vous vous posez la question, c'est aussi liquide que ça en a l'air.

Je vous extrais, en fourchette, les trois ingrédients (plus difficile pour la noix que pour les légumes).

Idem pour une seconde, ci-dessous

Non, non, sur la droite, ce n'est pas une crevette perdue. J'ai eu beau relire la composition, je n'ai toujours pas trouvé ce que cela pouvait être...

et je ne sais toujours pas (une carotte, je suppose). Mais j'ai survécu, ce devait être comestible.

Vous ne manquerez donc pas de carottes (je vous conseille d’aimer), ni de courgettes, ni de potage (non, je ne dirais pas "sauce"), qui vous conduira, au choix, à prendre une cuillère, voire à boire directement (ce qui est moins élégant, je vous l'accorde). Pour le Chardonnay, il est inoffensif.


Question nutrition, comme au goût d'ailleurs, on pouvait s'attendre à l'explosion du sel

15 % pour 5 % des AJR, belle réalisation. Oui c'est du surgelé, oui ce sont en partie des fruits de mer, mais c'est à peine une entrée, il faut le dire.


Bilan : c'est presque contractuel, cela vous laisse deux cassolettes mignonnes (enfin, quand une n'est pas cassée après cuisson), mais pour le reste, c'est davantage un Royco qu'une cassolette aux Saint-Jacques. Le tout pour 5,95 €, c'est quand même limite.


Je pense que je vais retourner à mes sandwichs rapidement (boulot oblige)

Pizza Mozzarella (335 g) Dr Oetker

 Dans la gamme des très classiques pizza, une version qui se cache à peine pour dire "Margherita". Plus simple et typique, cela ne court pas les rues et, encore une fois, la marque évite de se rater.

Le visuel espéré donc

Encore sous plastique, je veux bien que vous lui reprochiez la répartition des tomates cerises...

...mais il y en a plus que prévu, et il ne manque pas une tranche de mozzarella...


Allez, on ouvre et on remet un peu les tomates dans l'ordre

On enfourne soigneusement en suivant les indications.

Cette fois, je suis restée en chaleur classique. Et ne me demandez pas pourquoi, sur cette version (et seulement celle-ci), je n'ai pas récupéré une pâte trop en biscotte...

Donc on sort ceci (avec images dans le désordre, forcément, la première (pour la pizza entière) étant d'un flou navrant, donc passée à la corbeille) :

Pour une fois, j'ai renoncé à la traditionnelle assiette noire, parce que ça ne passe pas à la découpe dessus. Donc, on y va à l'ancienne, le carton fera l'affaire pour la présentation.

Part 1 : on ne peut pas rater le fromage

Part 2 : ici moins bien dosé, mais il faut prendre en considération le fait que j’avais coupé en 8, donc avec des parts assez réduites.


Bilan ?  En suggestion de présentation, c'est toujours autant au niveau. Un peu lourd je dirais sur l'estomac, bien que j'adore la mozzarella. Et ce n'est pas la nutrition qui vous dira que c'est très léger...

Une pizza serait selon moi pour deux personnes, mais pas non plus de gros mangeurs. À plus de 400 kcal, donc, la portion, c'est très bon, mais avec modération.


Surprise totale en revanche à la composition : de l'édam et des épinards. Il suffit de les trouver, disons...

Indice prix moyen : 2,04 €

Allez, il en reste deux autres dans la liste (dont une qui attend sa pauvre photo oubliée, et l'autre l'estomac de mon estimé co-testeur, disposé à me laisser prendre des photos).